Jean Seignalet, génie ou charlatan ?

Il y a trois ou quatre ans décédait un homme dont les travaux en nutrition sont parmi les plus surprenants et les plus controversés de ces dernières décennies. Un homme qui pensait que s’alimenter n’était pas anodin, et que « l’alimentation d’hier doit prendre une grande place dans la médecine de demain ». Il soutenait que l’alimentation pouvait être cause, ou du moins cofacteur, d’un grand nombre de maladies contemporaines. Et conséquemment, que s’alimenter différemment pouvait changer la vie de bien des malades. Ses découvertes lui ont valu l’admiration de quelques-uns de ses pairs, la reconnaissance de quelques milliers de patients, mais aussi le mépris de la classe scientifique dans son ensemble.

Avant de s’intéresser à la nutrition, Seignalet était un scientifique « normal », très apprécié de ses pairs. Il était immunologue, et a travaillé notamment sur des questions de compatibilité de donneurs d’organes. Il multipliait les publications dans des revues à comité de lecture (considérées comme les plus sérieuses des revues scientifiques), était unanimement considéré comme l’un des chercheurs les plus prometteurs de son époque.

Dans les années 80, Seignalet, en rémission d’une grave maladie, se prend de passion pour la nutrition. Il a l’intuition que santé et nutrition sont beaucoup plus directement liés qu’on ne le pense généralement. Son passé d’immunologue le conduit alors à relier les maladies auto-immunes, telles que la polyarthrite rhumatoïde, à l’alimentation. Il élabore alors une théorie impliquant certains aliments dans le déclenchement de certaines maladies auto-immunes, mais aussi d’une kyrielle d’autres maladies dites « de civilisation ».

Pour lui, c’est le passage anormal à travers l’intestin de certaines molécules alimentaires indésirables qui est la cause, ou plutôt le cofacteur, d’un grand nombre des maladies dites « de civilisation ».

Un cofacteur, en médecine, c’est un élément qui ne peut pas à lui seul causer une maladie, mais qui peut en revanche, s’il est additionné à d’autres facteurs, déclencher cette maladie. Par exemple, pour déclencher une polyarthrite rhumatoïde, il faut être prédisposé génétiquement à la polyarthrite, c’est-à-dire avoir l’anomalie génétique spécifique qui permet à la maladie de se déclencher. Mais cette prédisposition génétique ne peut pas à elle seule causer une polyarthrite. Il faut qu’un autre facteur soit présent, un facteur environnemental, par exemple. Et l’environnement, au sens large, comprend l’alimentation.

Seignalet se dit donc que l’alimentation peut souvent être ce cofacteur déclencheur de nombreuses maladies. Il entreprend alors un gigantesque travail de recherche, qui le mène vers des disciplines en apparence aussi éloignées de la médecine que l’ethnologie et la paléontologie.

Seignalet rassemble un certain nombre de constatations : il existe des sociétés qui ne connaissent aucune des maladies de civilisation ; l’alimentation humaine a radicalement changé avec l’apparition de l’agriculture ; certains types de maladies sont apparus (ou leur fréquence a explosé) au néolithique ; ces maladies disparaissent chez les patients qui excluent certains aliments de leur alimentation.

Il suppose que certaines molécules présentes dans l’alimentation moderne peuvent être la cause de ces maladies, quand elles parviennent à traverser la barrière intestinale (fragilisée pour diverses raisons, dont la mauvaise qualité générale de l’alimentation), et à passer dans l’organisme du patient. Comme ces molécules n’ont jamais été présentes dans notre environnement avant le néolithique, nous ne sommes pas capables génétiquement de les gérer parfaitement.

Seignalet conseille alors à ses patients d’adopter une alimentation de type ancestral, c’est-à-dire inspirée de l’alimentation des chasseurs-cueilleurs du paléolithique. Ce qui revient à peu près à supprimer un certain nombre d’aliments « modernes » : les céréales mutées (à peu près toutes les céréales habituellement consommées, sauf le riz) ; les produits laitiers ; les aliments, notamment les protéines, cuits à haute température : plus de 110°.

Parallèlement, pour renforcer l’organisme et rétablir certains équilibres, il conseille la prise de probiotiques (pour rétablir une flore intestinale saine), de suppléments, la consommation d’aliments bios et d’huiles végétales de qualité, notamment huile d’olive et de colza.

Très vite, il apparaît que les résultats dépassent toutes les espérances. Seignalet revendique des résultats surprenants dans la cure de maladies aussi nombreuses que diverses. Près d’une centaine d’affections au total, dont certaines sont réputées incurables. Des patients viennent le consulter de toute la France.

Seignalet consigne scrupuleusement ses résultats, et tente alors de les publier dans les revues qui jusque-là accueillaient ses travaux à bras ouverts. Et se heurte à des refus systématiques : ses nouveaux travaux ne sont pas considérés dignes d’être publiés par ses pairs. Il leur est notamment reproché de ne pas être conduits en « double-aveugle ».

L’étude en double-aveugle est le nec plus ultra en médecine quand il s’agit de tester un nombre restreint de molécules. Double-aveugle signifie que, pour s’assurer qu’il n’y ait aucune distorsion possible des résultats, personne, ni le patient ni le médecin, ne sait s’il prend (ou donne) une molécule active ou un placebo. Les études en double-aveugle sont très adaptées à l’évaluation de médicaments ou, en nutrition, à l’étude de l’effet de la prise de compléments alimentaires : on donne 500mg de vitamine C à 1000 personnes, un faux comprimé à 1000 autres, et au bout d’un certain temps, on mesure si le premier groupe est en meilleure santé que le second ou pas.

A partir du moment ou on peut faire rentrer le ou les produits à tester dans un comprimé, l’étude en double-aveugle est un protocole d’une redoutable efficacité.

Lorsqu’il s’agit d’études sur un régime alimentaire complet, en revanche, l’étude en double-aveugle est parfaitement inadaptée : comment faire pour que personne ne sache ce que le patient mange ? Que peut être un placebo de repas ? On utilise alors des études épidémiologiques, qui consistent à comparer deux groupes de personnes ayant des habitudes alimentaires différentes, et à voir si de grandes tendances se dégagent. Par exemple, en comparant des populations fortement consommatrices de lait de vache comme les scandinaves et en les comparant à des populations ne consommant quasiment jamais de lait, par exemple en Asie, on a pu constater que le lait ne réduit en rien les risques d’ostéoporose. Ou encore que le régime crétois réduit significativement le risque de maladies cardiovasculaire.

L’inconvénient de ce deuxième type d’étude est qu’il est beaucoup moins précis que le premier, puisqu’il porte sur une multitude de facteurs (pas seulement une molécule), et qu’il nécessite donc, pour une certaine fiabilité, d’être mené sur une durée très longue et sur un nombre très important de personnes.

Pour revenir à Seignalet, il est évident que l’évaluation de son régime ne pouvait pas se faire en double-aveugle. D’autant plus que l’un des intérêts majeurs de sa méthode est d’impliquer fortement le patient dans sa guérison : on lui explique les principes de l’alimentation, les raisons de sa maladie, le mécanisme de la guérison, afin de le responsabiliser autant que possible, et ce sera à lui de faire en sorte d’appliquer le « traitement », de prendre le risque de s’en écarter, ou au contraire de le suivre fidèlement : l’étude en double-aveugle est donc particulièrement inadaptée dans ce cas. Ce qui n’empêchera pas ses détracteurs d’accuser Seignalet de charlatanisme parce qu’il n’a pas conduit d’étude en double-aveugle.

Restait la possibilité d’une étude épidémiologique : conseiller l’alimentation ancestrale à des milliers de patients, voire des dizaines de milliers, pour chacune des maladies pour lesquelles il est supposé fonctionner, pendant plusieurs années, ou dizaines d’années. Le problème, c’est qu’il faut pour cela des moyens importants, que n’avait pas Seignalet. Seuls 2500 malades, couvrant une centaine de maladies différentes, avaient pu être soignés, avec des taux de réussite excellents, de 80 à 100% en général, mais aussi, pour certaines maladies, des échecs francs.

Ceci se révéla très insuffisant pour convaincre un corps médical très suspicieux envers une méthode unique, prétendant soigner sans médicament : comment expliquer que le même régime puisse soigner tant de maladies différentes ? Et d’abord, comment l’alimentation pourrait-elle avoir le pouvoir de soigner des maladies ?

Dès lors, c’est un véritable roulement de critiques qui s’abattent sur Seignalet. Des critiques qui très vite, ne reposent plus sur rien de scientifique : les revues qui l’accueillaient à bras ouvert en tant qu’immunologue refusent ses articles. On lui reproche donc de ne pas publier ses résultats dans des revues internationales. Il le fait alors dans un livre. On lui reproche de vouloir faire de l’argent avec un régime miracle.

Mais surtout, on lui reproche ses amitiés : avec le professeur Joyeux, un cancérologue dont le crime majeur est d’être président d’une association catholique très conservatrice. De s’être inspiré du travail de Guy-Claude Burger, dont le mouvement, l’instinctothérapie, est classé comme secte, et qui plus tard sera condamné pour viol sur mineurs. Et d’avoir témoigné en faveur de celui-ci dans une précédente affaire où il était poursuivi pour exercice illégal de la médecine.

Et enfin, bien sûr, d’être mort à 63 ans seulement, preuve irréfutable selon ses détracteurs que ses travaux sont nuls et non avenus.

Il n’existe à ce jour aucune étude sérieuse démontrant la pertinence ou la dangerosité du régime Seignalet. Cela n’intéresse pas grand-monde. Pourtant, il existe de nombreuses études portant sur des points essentiels de ses recommandations, qui constituent autant d’indices favorables : remise en cause des qualités du lait, études anciennes ou récentes sur les effets nocifs de certaines céréales, découverte ou redécouverte de molécules très dangereuses créées par la cuisson, découverte du rôle très favorable des oméga 3 et d’autres acides gras essentiels, etc.

De nombreux chercheurs de par le monde s’intéressent à l’alimentation et à l’extraordinaire qualité de la santé des chasseurs-cueilleurs. D’autres modes alimentaires, comme à Okinawa, l’endroit du monde où l’on compte le plus de centenaire, et surtout, de centenaires en bonne santé, commencent à être bien connus, et se révèlent très proches de l’alimentation ancestrale.

De plus, Seignalet appuyait ses travaux sur de nombreuses études. Il est parti d’une base scientifique extrêmement solide, à partir de laquelle il a échafaudé des théories don le détail reste à vérifier, mais surtout une méthode dont rien ne permet de penser qu’elle n’ait pas l’efficacité qu’il rapporte dans ses statistiques. Une méthode défendue bec et ongles aujourd’hui par ceux qui en ont éprouvé les bienfaits, et qui en sont aujourd’hui les premiers défenseurs.

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100 commentaires sur « Jean Seignalet, génie ou charlatan ? »

  1. Bonjour,
    Je reviens sur ce site car j’ai lu les nouveaux commentaires avec attention. Je connais bien les travaux et les recherches de Seignalet, il a fait un gros travail de recherche sur l’alimentation à une époque où lui même avant de gros problèmes de santé et il a fait une synthèse de tous ce que lui avait enseigné les recherches et les auteurs qu’il a rencontré mais en matière de nutrition humaine personne aujourd’hui ne connait la vérité indiscutable aussi savant soit-il car nous sommes tous différents de part notre tempérament, notre groupe sanguin, notre patrimoine génétique héréditaire, notre profession, notre activité physique, notre résidence géographique. L’alimentation d’un Africain vivant sous un climat tropical sera différente de celles d’un esquimau vivant au pôle nord, celle d’un sédentaire sera différente de celle d’un sportif ou d’un travailleur de force. Chaque tempérament aura des aliments qui lui conviendront d’autres pas et aura des prédispositions pathologiques différentes de même pour les différents groupes sanguins. Il ne peut pas y avoir de régime standard comme on voudrait nous le faire croire, chaque individu doit être son propre diététicien il suffit d’étudier ce qu’il ressent après le repas encore faut il avoir des bases de physiologies digestives et métaboliques ce qui n’est pas le cas dans l’enseignement secondaire où l’on préfère assommer les étudiants avec des matières qu’ils n’utiliseront jamais dans la vie active et qui seront vite oubliées dans le temps.
    Cela fait maintenant plus de cinquante années que j’ai étudié la nutrition humaine et animale en France et dans des université étrangères et bien j’ai du retourner ma veste souvent car ce que je croyais vrais ne l’était pas dans l’absolu et il fallait revoir une autre direction avec des études différentes et des cas pathologiques différents pour savoir pourquoi ce qui fonctionnait avec certains était un désastre avec d’autres. J’ai dû reprendre l’étude des tempéraments, des groupes sanguins, de la biochimie digestive et métabolique, des incompatibilités alimentaires, au même repas, la naturopathie dans son ensemble en France et au Canada, la morphopsychologie pour essayer d’y voir clair dans cette nébuleuse science de la nutrition et puis j’ai fait une partie de ma carrière professionnelle en Afrique noire où j’ai encore beaucoup appris. Et bien aujourd’hui malgré tout ce chemin et cette expérience pratique, je ne connais toujours la vérité indiscutable et je voudrais bien rencontrer ceux qui prétendent la connaître.
    Mais il est certain qu’une bonne hygiène de vie avec une alimentation adaptée de préférence issus d’un agriculture saine sans chimie, avec de l’exercice physique et respiratoire bien adapté évitera biens des souffrances et des pathologies.
    Beaucoup de choses vendues maintenant sur le marché ne devraient jamais être consommées car ce sont des poisons cellulaires mais c’est une autre éducation et une autre façon de vivre. Il ne faut jamais critiquer quelque chose avant de l’avoir étudiée et comprise car dans tout même dans le plus mauvais il y a quelque chose de bon à retenir c’est ça l’humilité.
    J.TURCHET

  2. c’est drôle de lire des commentaires de 2013 en 2018.

    Les intuitions de Jean Seignalet se sont trouvées validées par la science, le gluten qui favorise la perméabilité intestinale (provoque la disjonction des jonctions serrées entre les entérocytes); la réponse immunitaire sur les protéines alimentaires qu’on peut maintenant tester via des dosages d’IgG…

  3. Bonjour,
    En matière de nutrition il toujours facile d’apporter un jugement ou une critique car personne, je dis bien personne aussi savant soit-il ne connait la vérité indiscutable. L’alimentation reste une science très complexe car elle dépend de plusieurs facteurs, il n’y a pas de régime standard ce qui fonctionne chez une personne peut être néfaste chez une autre, il serait temps que la médecine allopathique comprenne cela un jour. Les thérapies protocolaires ne veulent rien dire et son souvent encore plus dangereuses que les maladies elles mêmes.
    L’alimentation et encore plus l’alimentation thérapeutique doit impérativement tenir compte des facteurs suivants:
    Le tempérament, le groupe sanguin, la vitalité, l’hérédité, les antériorités pathologiques parentales, l’activité et l’âge, l’état physiologique, voila pour les principaux mais il y en a d’autres.
    Durant des années je me suis posé des questions sur les réussites et les échecs alimentaires que j’avais sur moi même et les patients. Je croyais pourtant connaître beaucoup de choses après avoir réalisé de longue études en France et à l’Etranger sur la biologie nutritionnelle et métabolique mais en réalité j’avais passé à côté de beaucoup de choses que j’ai appris par la suite en fréquentant d’autre écoles.
    Il est indiscutable qu’il y a des bases car on ne peut pas mettre n’importe quoi et tout à la fois dans notre système digestif comme on ne peut pas mettre n’importe quel carburant dans un moteur, il y des substances qu’il faut s’abstenir impérativement c’est ce que décrit Jean Seignalet et la suite doit se faire en fonction des critères décrits ci-dessus. L’études groupes sanguins est importante car elle est assez réaliste c’est ce que j’ai pu vérifier.
    Je voudrais ajouter une chose importante: L’hygiène alimentaire la meilleure soit-elle ne suffit pas à elle seule pour garder ou retrouver la santé, il faut y ajouter de l’exercice physique et respiratoire car la respiration est très importante pour l’évacuations des résidus métaboliques et l’oxygénation cellulaire, la culture physique abdominales est tout aussi importante car elle provoque l’auto massage de tous les organes sous- jacents ainsi que les glandes. Une culture physique de santé doit aussi veiller au bon développement de la cage thoracique, une bonne capacité pulmonaire est indispensable à la santé.
    La relaxation doit impérativement faire partie du programme de santé afin d’évacuer le stress quotidien.
    Jean Seignalet à fait un gros travail de recherche, il a obtenu des résultats et c’est cela qui prime car c’est du concret et non de suppositions livresques .
    J.TURCHET

  4. Suivre la logique de la nature est le seul remède de base à toutes les maladies. Suivre le régime Seignalet n’est donc que bon sens, que l’on soit malade ou pas. Evidemment que si demain tout le monde se met à le suivre, et bien, certaines industries ne seront pas contentes… ! Sentir son corps, le protéger, le respecter en harmonie avec la nature est la seule évidente solution. Rapprochez vous de l’Université Libre de Bayonne et du Docteur Grégoire Jauvais, vous pourrez apprendre encore beaucoup de choses….

  5. bonjour,
    je suis le regime du Dr Signalet , depuis un mois , je souffre de la maladie d’Hashimoto , hypothyroidie, et d’un diabete de type 1 , maladie auto-immune , je cherche des temoignages de personnes souffranr de ces maladies et de leur observance du regime du Dr seignalet.
    merci pour vos reponses ?
    sab, pays basque

  6. ( bis) :En ce qui me concerne je me fous totalement des évaluations de validation des comités scientifiques , le seul élément pour moi a prendre en considération sont la guérison et/:ou l’amélioration du patient. La médecine sort à peine des limbes, en particulier nous ne savons à peu près rien des rapports entre le cerveau ,le système immunitaire , les organes. Il y a aussi toutes les réactions chimiques et électriques qu’échangent en permanence les cellules qui nous échappent et autres. Il est certain que dans 300 ans les médecins rirons de nos méthodes thérapeutiques. A propos des scientifiques qui s’expriment doctement je rappellerai une anecdote . En 1801 La petite commune de Laigle près de Meaux a entendu de fortes détonations suivies de chutes de pierres.. Cet événement a déclenché un branle-bas avec toutes sortes de réactions. L’affaire a fait tellement de chambard qu’elle est remontée jusqu’à l’Académies des Sciences qui a déclaré dans ses conclusion qu’un tel événement était impossible à raison : »qu’il n’y a pas de pierres dans le ciel ». Certes il faut rester vigilant vis à vie des charlataneries multiples , mais pour le praticien le critère principal doit rester celui de l’état du malade. Ce qui fait progresser la science c’est l’étude des faits insolites qui persistent après avoir éliminé un artefact. A la fin du XIX° siècle il y a eut un auteur qui a fait une communication à l’Académie sur » l’influence des certaines moisissures sur le développement de certains germes ». L’époque n’était pas prête pour s’y intêresser et cela est resté sans suite jusqu’au travaux de Flemming et sa découverte de la pénicilline. La modestie doit être une vertu cardinale du scientifique

  7. Bonjour, je suis suprise de votre témoignage sur les conséquences que le changement a eu sur la maladie de Verneuil. Aujourd’hui, en décembre 2015, qu’en est-il de la maladie ? N’avez-vous plus eu de nouvelles poussées ? Moi-même atteinte de cette maladie depuis 10 ans, je découvre aujourd’hui la méthode Seignalet et hésite à passer le pas… Merci de vos informations.

  8. Excellent commentaire, plein de bon sens et de vérité. Effectivement pour ma part, sans gluten, sans lait de vache et sans céréales mutées, je ne serais plus de ce monde.

  9. tout a fait d’accord avec vous. Schopenhauer disait : » quand une idée apparait d’abord on la ridiculise, ensuite on la combat et enfin on l’admet comme une vérité évidente ». En 1958 je m’étais interessé a l’accupuncture sous les sarcasmes de mes condisciple et surtout de mes maîtres . Elle est aujourd’hui enseignée dans les Facultés. L’histoire est remplie d’innombrables découvertes qui ont finit par etre reconnues après avoir été combattue avec la dernière énergie . Rappelons ce que disait le grand physicien Werner Heisenberg :  » la vérité ne triomphe jamais , mais ses adversaires finissent toujours par mourir ».

  10. @ Dr Forestier, pour votre message d’août 2015 concernant l’aspect scientifique ou non de cette théorie, je vous invite à lire le message à la date suivante :
    « Olive verte dit :
    24 avril 2014 à 23 h 42 min »

    Pour la non-reconnaissance scientifique :
    Ca a été mon cas, et c’est le cas d’un nombre très élevé de patients, quand vos pathologies s’estompent après la mise en place de ce régime, que des symptômes réapparaissent après consommation involontaire de céréales à gluten … et que vous entendez  » ce n’est pas scientifique », il y a de quoi être très étonné. Surtout quand le médecin en question vous dit qu’in connait une autre personne qui a réussi à atténuer ses symptômes avec la même méthode, mais que ce n’est pas toujours pas scientifique …. Deux cas similaires, dont les évolutions confirment ce qui était annoncé par la théorie, il devait y avoir de quoi au moins largement susciter la curiosité scientifique.

    Pour ce qui est significatif scientifiquement ou pas en médecine :

    – la plupart des découvertes médicales jugées majeures d’un point de vue historique ont été faites sur un ou quelques patients (vaccin contre la rage, insuline, antibiotiques, …).
    Les méthodes exigées depuis quelques décennies dans les revues à comité de lecture sont très bonnes pour améliorer ces découvertes (quelle insuline préférable à une autre ?, quel antibiotique ?, …) mais pas, ou très très peu, pour trouver de nouvelles voies thérapeutiques.
    Pour revenir à la méthode Seignalet, si pour des maladies comme l’asthme (méthode qui marche particulièrement bien pour cette pathologie, bénéfices qui se maintiennent à long terme pour plus de 70% des patients qui ont essayé et qui s’expriment à ce sujet), la Polyarthrite, l’arthrose, etc. il faudrait en théorie un assez grand nombre de patients en deux groupes randomisés, pour distinguer évolutions spontanées et rémissions liées à l’alimentation, ce n’est pas le cas pour d’autres pathologies. Par exemple les maladies auto immunes du foie, qui pour certaines se traduisent souvent par la nécessité d’une greffe. Un, ou quelques succès dans cette maladie sont significatifs. Ca a été le cas, mais non publié, parce que vos collègues, et les relecteurs de ces revues, ne peuvent concevoir qu’un changement alimentaire soit curatif.

    – un autre problème est que, grosse modo dans la période précédant les théories de Seignalet, un certain nombre d’autres théories ont été considérées comme acquises. Elles ont servi de base pour budgeter de très nombreuses études en suivant, au détriment des approches « mode de vie », dont l’alimentation.
    Et on apprend, même si c’était dénoncé depuis longtemps pour les théories du cholestérol responsable des maladies cardio vasculaires par exemple, que plusieurs de ces études étaient … pipées ? En tout cas très mal conduites. http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0132382, puisque les résultats ne sont pas retrouvés.
    Le rapport ? Ces études coûtaient très cher, avaient la côte, étaient la norme dans les années 90 et 2000, souvent encore maintenant. Ce qui matériellement, rendait très difficile de financer, mener et publier des études qui sortaient de ce cadre là. Seignalet a aussi fait les frais du contexte.
    Le seul moyen actuel pour un patient, et pour son médecin (de plus en plus le font, amis discrètement), c’est d’essayer de mettre cette méthode en pratique pendant un temps suffisamment long.

  11. « quand aux témoignages ils sont bien sympathique mais avec les témoignages on saignait les anémiques pour les purifier et on brûlait les sorcières… »
    Cette phrase est vraiment de trop. Je suis un scientifique qui a publié et qui connait le système des publications. Cette remarque est carrément dédaigneuse. A l’âge de 60 ans je me suis appliqué le système Seignalet pour récupérer de l’énergie, quoique pas de manière aussi stricte que ce qu’il préconisait et je pratique le « sans lait, sans gluten », même si ce n’est pas toujours facile dans la vie sociale (on fait des écarts). Je vais sur ma 67 ème année et le résultat est plus que probant : énergie retrouvée, amélioration considérable du bilan sanguin aujourd’hui totalement dans les normes pour tous paramètres, et avec une perte de poids (non recherchée) (-10 kg). Je suis un scientifique et un pragmatique et quand je vois un tel résultat je me dis qu’il y a cause à effet. Donc ne pas rejeter sans savoir et aller étudier le phénomène est ce qu’il y a de mieux à faire.

  12. bonjour
    je pense que vous ne connaissez pas le fonctionnement de la presse scientifique. Le docteur seignalet a ben essayé de publier sa thèse scientifique mais si elle a été refusée par le journal, c’est justement que la démonstration manquait de rigueur. Il ne faut pas croire que les comités de lecture soient incompétents, quand l’étude est probante elle est publiée et le journal augment son tirage.
    quand aux témoignages ils sont bien sympathique mais avec les témoignages on saignait les anémiques pour les purifier et on brûlait les sorcières…

  13. Votre argumentation péremptoire est contredite par la majorité des témoignages que l’on trouve. Alors certes, on est loin du protocole scientifique…Mais en temps que scientifique, je crois peu aux coïncidences. Trouver autant de témoignages plaidant en faveur du régime Seignalet ne constitue certes pas une preuve rigoureuse mais devrait au moins éveiller la curiosité. Est-il plus probables que tous ces gens ait guéri par effet placebo, que ce soit une coïncidence, une guérison spontanée ou que ce régime ait eu un réel impact sur leur santé ? Je viens de lire un livre très intéressant, citant de nombreuses sources, issues de vraies publications scientifique et accablant l’alimentation de type occidentale riche en céréales et laitages. On trouve notamment de nombreuses études scientifiques montrant que la consommation de laitages n’a AUCUN impact sur l’ostéoporose ! Au contraire, une alimentation riche en fruits et légumes et la consommation d’eau minéralisée associés à la pratique du sport montre de bon résultats.
    JF

  14. Merci infiniment pour ce long développement. Certes, je suis une convaincue et une
    adepte inconditionnelle … mais c’est bon de lire toutes ces déductions encore, et encore
    Où se trouve le texte de cet Alain … récalcitrant ?
    Bien à vous

  15. Alain est bien sympa mais il a une drôle de génétique : reférences des études prouvant ce qu’il prétend ? Enfin quoi, tout le monde sait maintenant que le lait d’une autre espèce est malsain. Et même que celui d’une maman, son propre moutard ne le digère plus après l’âge de 3 ans (en raison de la disparition de ses enzymes physiologiques le lui permettant). Il ne ne faut pas se laisser emberlificoter par un fleuve de considérations discutables et peu claires, généralement fausses scientifiquement. Le raisonnement de Seignalet est irréprochable (à mes yeux de diplômé CNAM de toxicologie fondamentale ayant passé toute sa vie en Centres de recherche) et, en plus, il l’a vérifié expérimentalement (compté et mesuré consciencieusement les effets). Lui, il donne 1 081 références et ses chiffres sur 2 500 patients. Il a écrit, réécrit, refondu 5 éditions de son bouquin. Ses détracteurs, eux, nous font du café du commerce à haute dose. Si son livre n’a pas de valeur pour eux, c’est que ce sont des cuistres. Qu’ils l’oublient et nous lâchent !
    Par exemple, l’ostéoporose (qui n’a rien à voir avec le calcium, mais effectivement tout à voir avec les hormones bovines et enzymes bovines), le SEUL moyen de s’en coller c’est de prendre des laitages. Cela crève les yeux si l’on porte en abscisses les consommations nationales européennes et en ordonnées les fractures du col du fémur par nation (il faut lire, un petit peu). La droite, bien pentue, obtenue n’empêche aucune personne de parti-pris de déblatérer sur le calcium (celui du lait est d’ailleurs strictement inassimilable car il précipite dans l’intestin). Les meilleures sources de Ca sont l’eau et les légumes, Bernard l’avoue lui-même avant de plaquer une conclusion inverse. Quant aux milliers d’années (4 en Europe, 8 en Mésopotamie) ils sont ridicules devant les 3 millions d’années pendant lesquels notre ordinaire n’avait que très peu varié. Sur l’adaptation et l’évolution, Seignalet avait encore raison : un petit calcul sur de vieilles données d’Encyclopédie Universalis 1980 me fait chiffrer la fréquence des mutations intestinales favorables à une par millénaire. C’est trop mince pour me convaincre que nous avons déjà digéré l’invention de l’agriculture.
    Que le lobby laitier défende son marché (décuplé depuis 1945) se comprend. Mais que ceux qui en subissent les conséquences sanitaires en soient dupes est affligeant. Il ne faut pas croire des affirmations incroyables, des arguments pseudo-scientifiques sous prétexte qu’il serait plus savant que nous, les simples citoyens. C’est exactement le contraire : il nous bluffe avec des feintes de balayeur. La preuve c’est qu’il passe son temps à nous embrouiller avec un flot de considérations ultra-fumeuses et en général bien éloignées du sujet. Le sujet, c’est : Va-t-on mieux ou pas ? Seignalet, par exemple m’a débarrassé (en 10 ans, il est vrai) d’une hypertension artérielle décrétée « essentielle » par nos puits-de-science (incapables de la « soigner » efficacement sans médicaments dangereux). Comme le fait qu’une amie s’est débarrassée d’une rhinite chronique aussitôt après avoir exclu (remplacé) les laitages. Elle la persécutait affreusement depuis 30 ans. Cela, c’est du vécu, personnellement ; à faire savoir, me semble-t-il ; contre tous ces bonimenteurs de salon. Zut, à la fin.

  16. Oh ! merci à nouveau. Je suis évidemment tout à fait d’accord avec vous (quelle prétention de ma part … je ne suis pas médecin !) Mais, bien sûr, ce sont les améliorations « terribles ! » de mon état de santé qui me font poursuivre ce régime. Il n’est pas si difficile à suivre, vous savez. Même en société …. Samedi j’étais invitée à un dîner/buffet et j’ai pu apprécier les merveilles de la maîtresse de maison, j’ai seulement écarté le pain et le plateau de fromage … Mon corps qui se meut si bien désormais me « porte » littéralement pour m’écartes des mets interdits sans regret.. Pardon pour ce long bavardage sans intérêt … scientifique ! Bel été !!!!

  17. Je crois qu’un régime effectué de manière trop strict est quasiment impossible à moins de mener une vie d’ermite incompatible avec une vie sociale et familliale, il est seulement utile d’appliquer un régime serieusement en essayant de limiter au mieux les écarts possibles ; Quand à la nécessité de ce régime elle ne se justifie que si vous avez une amélioration importante de votre symtomatologie ce dont vous vous apercevrez facilement . Dans le cas contraire le régime est inutile. Bien cordialement

  18. Merci d’avoir répondu à ma réponse. Mais vous ne dites toujours pas si vous acceptez de vous intéresser aux résultats de ce régime ancestral… Je vous en supplie, éclairez-nous, sur le pourquoi de ce bienfait que l’on ressent quand on vit, avec bonheur, grâce à ces éliminations. Certes, je ne « vais « pas « complètement » vers ce que prescrit Monsieur Seignalet : je ne mange pas toujours des viandes crues ou cuites à moins de 110° (à part mon amour des tartares ou de boeuf, ou de poisson) Il faut bien, parfois, partager le menu familial au point de vue viande, mais tout le monde, à la maison, éloigne le beurre de toute préparation culinaire, merci à eux !!!
    Oh, comme j’ai hâte qu’un confrère du docteur Seignalet fasse une publication scientifique, enfin reconnue comme telle, qui libère à jamais toutes les polémiques négatives.

    A bientôt ? Un immense merci
    Bien à vous
    Nicole

  19. J’ai été médecin hospitalier à un niveau assez élévé ,puis je me suis installé .Je me suis alors rendu compte qu’il y avait deux sortes de médecine celle que l’on fait a distance du terrain dans un hopital ou dans un bureau bardé de dogmes plus ou moins intangibles et de belles statistiques soigneusement élaborées et l’autre celle qui combat la maladie sur le terrain et a affaire aux patients et elle n’ont pas grand chose de commun. Dans ma jeunesse je me suis interessé à ( ,oh sacrilège) l’accupuncture et à l’osteopâthie subissant les sarcasmes des autorités médicales de l’époque sur l’innanité de ces méthodes qui sont maintenant enseignées dans les facultés . Comme disait le grand physicien nucléaire Werner Heisenberg la vérité ne triomphe jamais mais ses adversaires finissent toujours par mourir

  20. Vous rejoignez les rhumatologues qui, définitivement, se mettent un bandeau sur les yeux Heureusement que nombre de vos confrères sont plus ouvertes que vous. Parfaitement docteur ce régime fait des miracles. Monsieur Seignalet, tellement ‘pris » professionnellement préférait se consacrer à ses patients plutôt que de faire des publications scientifiques… On connaît le scepticisme des éditeurs et des censeurs dans le domaine médical ! Oh comme tout cela est triste.

  21. Comme c’est bon de vous lire ! Merci. Ce régime m’a permis de faire fuir un PPR, Je le reprends depuis 3 mois pour combattre soir une fibromyalgie, soit une chondrocalcinose (les médecins doutent, sont certains d’un symdrôme de la dent couronnée seulement) Ce régime fait mon bonheur et moi la bretonne je vois de très loin le beurre et les pâtes! (je me fais de délicieuses crèpes au blé noir) Quand le bien être est si fort, si fortement « découlant » du régime, toutes les restrictions ne coûtent pas et c’est une ENORME gourmande qui parle. Ah si tous les médecins voulaient vraiment s’informer au lieu de hausser les épaules quand on leur parle du docteur Seignalet ! Bien à vous;

  22. Le Pays Basque un lieu aride ??? Tu n’y vis pas BERNARD j’imagine…
    C’est intéressants les citations que tu relèves, mais attention a ne pas faire le même genre d’erreur toi-même…
    Mon témoignage : ma mère est atteinte de sclérose en plaque et elle suit le régime Seignalet depuis plusieurs années sans craquer car les avantages que cela lui procure valent tous les efforts du monde pour la soulager des nombreux symptômes dus à la maladie (gênes auditives, oculaires, problèmes digestifs). Dans une famille où le pain fromage à la fin du repas est une religion, je ne doute pas une seconde des effets bénéfiques de ce régime car comment pourrait-elle continuer ce régime sans cela ? en se privant de délicieux desserts, fromage, pizzas, pains, que les autres savourent sous son nez ?
    Ma mère est quelqu’un de gourmand, qui aime la « bonne bouffe », je suis certaine que si ce régime était « bidon » elle aurait vite abandonné.

  23. Comme il est triste de vous lire ! Monsieur Seignalet était loin d’être un farfelu : son cursus universitaire est plus éloquent que celui d’un rhumatologue (dont on connaît certaines .. facilités) Ses études ne pouvaient pas se réaliser en  » double aveugle » certes mais c’est une foule de patients qui voient leurs douleurs disparaître en suivant ces conseils. Beaucoup de rhumatologues,et vous le savez, conseillent d’ailleurs déjà de supprimer de l’alimentation tout produit laitier. Reprenez vos tablettes et réfléchissez aux mécanismes d’intoxication dus aux aliments raffinés …. Et un jour viendra où vous « tomberez » sur un patient soulagé ou guéri par la méthode « Seignelet » et vous ferez votre mea culpa.

  24. Bonjour,
    on m’a détecté un lymphome folliculaire en octobre avec plusieurs ganglions inflammés dans le corps…à la suite de cette découverte j’ai arreté les produits laitiers, le gluten et fait une cure de « curcumine+gingembre+poivre noir ». Résultat du scanner suivant : plus de ganglions inflammés, je reste donc sous surveillance…depuis j’ai perdu du poids, et je me sens mieux, beaucoup moins fatiguée…mais comme je le dis à mon cancérologue  » si arrêté le gluten et prendre de la curcumine pouvait guérir les cancers, evidemment l’industrie pharmaceutique se tairait bien de le dire… » maintenant j’espère que celà durera…

  25. @ Dr Forestier, si vous lisez toujours ce post qq mois après votre message, sinon j’espère que d’autres collègues à vous le liront. Votre message présente à mon sens plusieurs inexactitudes :
    Un autre rhumatologue ayant pignon en France sur rue défend la mise en place du régime Seignalet, sur la base de ce que vivent ses patients justement, avec un suivi médical approprié. Pourtant, même pays, peu ou prou mêmes enseignements initiaux. Cela montre que le débat est ouvert, y compris dans votre profession.
    Vous réclamez une théorie confirmée par l’expérience : c’est justement là dessus que se basent les patients qui essaient cette alimentation. ils essaient parce que ça marche pour d’autres, et ils continuent parce que ça marche pour eux. Et les témoignages disponibles montrent qu’on est dans le même ordre de grandeur que celui énoncé par Seignalet, de l’ordre de 80 % de réussite par ex pour la PR.
    Essayez de suivre cette alimentation pendant quelques temps, vous verrez comme ça peut être très contraignant parfois. Si tant de monde la suit pendant plusieurs années, c’est qu’il y a de puissantes raisons derrière. Moins de douleurs, périmètre de marche amélioré, diminution des crises,etc. etc.

    Vous confondez complètement la non vérification par l’expérience avec la non reconnaissance par les pairs. Effectivement, dès que le Dr Seignalet a tenté de publier à ce sujet, tout comme il avait très largement publié auparavant sur le système HLA, les portes se sont fermées.
    Pour la réalisation d’un essai clinique,.c’est tout simplement non déontologique quand une méthode marche au long terme dans ces proportions, que de réaliser un groupe témoin. Et si quelqu’un veut le réaliser tout de même, de façon sérieuse, avec une équipe complète, etc. et au mieux avec 3 bras pour augmenter la signification de l’essai, on atteint vite des budgets de l’ordre de 500 à 800 000 euros.
    Je vous mets au défi de trouver la moindre source de financement sur cette thématique, en France ou en Europe.
    Sur les régimes alimentaires efficaces ou non, Seignalet s’était en grande partie basé sur les travaux de Darlington qui avait publié à cet égard.
    Peut être que vous citez une de ces anciennes métanalyses qui ont synthétisé plusieurs essais très différents quand aux alimentations mises en place. Si c’est le cas, il ne peut y a voir qu’un sens scientifique très très limité à une telle analyse. Cela n’est pas sérieux, ni professionnel..
    Pendant ce temps, les années 90 et 2000, ont vu fleurir des études largement publiées elles, selon la mode de l’Evidence Based Medecine, là les budgets étaient présents.
    Du bon, et aussi beaucoup de « déchets » : vos collègues cardiologues par exemple qui ont continué à prescrire des statines, quand on sait leur peu de résultats et leurs nombreux effets secondaires, dont … quelques cas de Polyarthritte rhumatoïde, c’est pour ça que je fais cette parenthèse.;
    Enfin, je serai heureux de rencontrer une seule personne pour qui la prise de fromage, ou, calcium (attention à l’aggravation des risques cardiovasculaire avec ce type de complément !), ou autres produits laitiers, … a pu juguler une ostéoporose.
    En proportion, dans votre clientèle, parmi les personnes atteintes, toutes n’avaient pas accès au soleil? Dans ce cas, c’est que ce facteur est primordial, mais pour l’ostéoporose générée par le manque de produits laitiers … que pensez vous des nombreux centenaires d’Okinawa qui n’en ont pas consommé une goutte jusque dans les années 50 60, et parfois très très peu depuis ?
    Pour moi, parmi les multiples effets de cette alimentation que je suis depuis l’année 2000 : la disparition complète des nombreuses tendinites « costaud » que j’avais à l’époque.

  26. Bonjour,j’ai été atteints d’une maladie horrible qui se nomme la maladie de verneuil (poussées recidivantes de nodules, abces et furoncles dans toutes les parties du corps) pendant 14 ans.En plus j’avais souvents des migraines, beaucoup de stress et une transpiration excessive.Apres essaie de tout les traitements medicales possibles (surtout pour la maladie de verneuil) j’ai essayé le regime seignalet et tous mes symptômes on disparus en quelques semaines et surtout la maladie de verneuil qui etait soit disant incurable. Depuis je suis en super forme plus aucune trace de le maladie.oui le gluten et le lactose peuvent etre très nocifs pour les personnes qui le digèrent.je suis sur que ce regime marche car j’avais plusieurs symptômes qui ont tous disparu. Ce regime est très controversé car il est gratuit pour le patient ceu qui ne doit pas arranger la medecine

  27. Quel manque d’ouverture d’esprit ! Je comprends qu’il soit difficile d’admettre que un simple regime alimentaire puisse donner le même résultat que certains médicaments aux effets secondaires parfois lourds. Les médecins sont bien entendus utiles mais doivent comprendre qu’il est nécesaire de travailler en accord avec des médecines douces.

  28. Le dernier commentaire de ce médecin est tout simplement magnifique. Pratiquant moi-même depuis 5 ans la nourriture sans blé et sans lait afin d’améliorer ma condition physique commandée tous les jours par une colonne vertébrale endommagée, je me reconnais entièrement dans ce témoignage. Ma vie a été transformée et ma forme physique est très au-dessus de la moyenne des individus de mon âge (65 ans). Il n’y a pas d’effet placebo en ce qui me concerne : passer de 72 à 62 kgs en un an et retrouver une énergie de 10 à 15 ans plus jeune, voilà qui conforte de continuer dans cette voie. Mais il faut avoir la disposition d’esprit pour cela, c’est une discipline de tous les jours et que je recommande.

  29. Je suis médecin. Je considère que l’effet placebo fait partie de la thérapeutique.Combien de fois j’ai constaté qu’un même médicament donné sous une autre forme ou un nom différent avec un état d’esprit positif à un malade auquel ce médicament avait été prescrit avec indifférence est devenu efficace alors qu’il n’améliorait en rien auparavant le patient.Personnellement je ne suis pas un sénestopathe. Suite à des accidents survenus lors de ma pratique sportive, à partir de 25 ans j’ai soufferts de lombalgies chroniques avec poussées très invalidantes.J’ai tout essayé pour améliorer mon état. Natation, rééducation, massages et kinésitherapie , ostéopathie, antalgiques de premier niveau qui n’ont rien donné,consultation de rhumatologues qui ne m’ont proposé que la prise au long cours d’anti-iflammatoires non stéroidiens qui m’ont donnés une anémie par gastrite et qui auraient fini par me bouffer les glommérules renaux si je les avais continués. La seule chose qui me permettait de vivre et de poursuivre mes activités sans trop souffrir était la prise régulière de tramadol retard. En désespoir de cause j’ai entendu parler du régime Segnalet et j’ai décidé de l’appliquer . Le résultat m’a stupéfié au bout de 10 jours je souffrais nettement moins au bout de 20 jours j’ai pu arréter le tramadol maintenant cela fait 3 mois que je suis ce régime et ne souffre pratiquement plus pour une activité normale. Oh certe je ne vais pas jouer au rugby ou faite l’acrobate, mais je peux vivre sans souffrir en permanence. Alors je ne dis pas que ce régime est valable pour tout le monde mais que j’ai été transformé.Les statistiques, l’effet placebo sont certainement de belles choses mais pour moi il n’y a que le bien être du patient qui compte même si il doit être obtenu par des méthodes hérétiques. Certe il ne faut pas tout gober d’emblée mais quand cela marche pourquoi ne pas assayer. Quand aux contraintes du régime quand on souffre vraiment elle sont bien légères si ont est amélioré. Mais quand je tombe sur un patient sceptique d’emblée je ne le conseille pas. sachant que cela ne marchera pas. De mon expériene de pratitien je conclus qu’il existe dans un organisme un formidable potentiel d’auto guérison

  30. « Au paléolithique on mourrait avant d’avoir eu le temps d’être malade ! »

    Je regrette que là vous commettez une erreur trop classique: confondre l’âge moyenne à la mort avec l’âge maximale atteinte.
    Au paléolithique, il y avait une très forte mortalité enfantine. Ayant dépassé l’âge de 5 ans, un infant avait une bonne probabilité d’atteindre l’âge adulte. Mais là encore, pour les femmes il y avait une haute mortalité péri-natale, et pour les hommes, il y avait les dangers de batailles, d’accidents et des bêtes sauvages comme causes de mort prématurée. Mais ayant atteint l’âge de 40 ou 45 ans, une personne avait une bonne probabilité d’atteindre une âge avancée—et nous en avons la confirmation, car des squelettes ont été trouvés ayant atteint 60, 70 voire 80 ans.

  31. L’adresse de l’Appart’ a changé ..http://www.lappart-des-spasmos.fr/

    A vous simple visiteur, si vous souriez en lisant qu’une alimentation différente, se rapprochant de nos ancêtres les plus éloignés, peut freiner la propagation de certaines maladies, apporter des rémissions, permettre des retours à une activité, penchez vous un peu plus sur nos témoignages, même si l’auteur du livre l’Alimentation ou la Troisième Médecine, Jean Seignalet n’a pu prouver par des essais en double aveugle ses théories, nous en sommes ici des preuves vivantes.

    l’Appart’, lieu d’entraide , de soutien , dans la bonne humeur et le respect mutuel, une lumière reste toujours allumée en permanence pour les colocs.

    L’Appart’ est GRATUIT , soutien aide, conseils , une mine d’infos , recettes testées ..

  32. Bonjour,

    Pourquoi est-ce mal de diffuser la théorie du docteur Seignalet ? Elle n’est pas nuisible et en tant que scientifique vous devriez savoir que ce n’est pas parce qu’une étude n’est pas publiée ou réfutée qu’elle est fausse. Vous tournez le problème dans le mauvais sens…
    De plus, il est difficile de prouver ses dires dans des publications quand on refuse de les publier (c’est bien expliqué dans le document).
    En conclusion, quand la médecine moderne ne vous guérit pas, essayez des techniques alternatives ne peut pas être pire. Pour ma part, connectivite (maladie auto-immune, incurable) soignée avec le régime seignalet (pas de céréales, pas de produits laitiers, pas d’agrumes, préférer les viandes blanches et poissons gras) pendant 3 mois et homéopathie pour diminuer les inflammations au départ.
    Ouverture : le régime Seignalet est avant tout un nom posé sur une bonne hygiène de vie, chose qui se perd avec le mode de vie actuel (cuisine préparée, aliments manufacturés, agriculture industrielle, rythme de vie accéléré…)

    Cordialement.

  33. Bonjour,
    Bon nombre de médecin sont aujourd’hui d’accord pour conseiller l’arrêt des produits laitiers quand vous avez une tendinite. De même qu’il est prouvé dans plusieurs études sérieuses que le gluten des céréales a des propriétés favorisant les inflammations.
    Donc arrêter totalement les laitages et les produits céréaliers (présents dans TOUS les produits manufacturés qu’on achète) améliore sensiblement les problèmes d’ordre musculaire. Bien sûr, il faut tenir ce régime strictement et au minimum 3 mois, le temps que l’organisme se purge (effet de « résilience » = persistance des produits). Je suis bien placé pour le dire puisque c’est ce régime « seignalet » (je ne connaissais pas son nom) qui m’a permis de remarcher sans régime (maladie = connectivite, autoimmune, incurable par la médecine moderne).
    Cordialement.

  34. Un bon copain adepte du régime Seignalet et professionnel de santé me dit que cette pratique l’a bien amélioré niveau tonus et douleurs inflammatoires ???
    J’ai plutôt l’impression qu’il mange moins de saloperies préfabriquées et trop riches et qu’il a donc perdu naturellement du poids et sent mieux !
    Voilà sans doute tout le miracle du bon Docteur qui nous a quitté si jeune….

  35. Bonjour,
    votre site est très sympathique mais je m’élève contre la diffusion des théories du docteur SEIGNALET.
    Un examen attentif de la littérature scientifique (Voir le site PUBMED: motclefs « seignalet » « diet » vous montrera que cet homme, même s’il paraît de bonne foi, n’a jamais publié ses théories hormis une étude préliminaire c’est-à-dire par définition incomplète et un commentaire dans le Lancet ou il prétend avoir montré ses résultats (mais il s’agit du simple commentaire d’un autre article et ce n’est donc en rien la démonstration scientifique de ses théories). Quand une théorie n’est pas confirmée par l’expérience c’est malheureusement qu’elle est fausse.
    J’ignore pourquoi elle a autant de succès actuellement alors que lorsqu’il a essayé de les présenter il passait pour ce qu’il est, c’est-à-dire un farfelu. Les effets du régime sans laitages sont surtout de favoriser l’ostéoporose et il faut au contraire proposer un régime riche en laitages pour l’éviter. Quant à la polyarthrite rhumatoïde, nous serions très heureux qu’un simple régime puisse suffire à améliorer ses symptômes mais ce n’est malheureusement pas le cas.
    Quand à l’argumentation selon laquelle une bonne étude épidémiologique peut remplacer un essai comparatif, les exemples que vous donnez sont mal documentés le facteur d’ostéoporose fréquente en Asie est justement le régime pauvre en laitage et le facteur d’ostéoporose en Europe du nord est le manque de soleil. Il ne faut pas tout mélanger.
    Quand à la difficulté de faire un essai comparatif en nutrition, elle est indéniable mais cela n’a pas empêché de nombreuses publications faciles à trouver sur pubmed. Aucun des régimes essayé dans la polyarthrite n’a eu d’effet bien net et c’est dommage car cela coûterais moins cher et ce serait moins dangereux que les biotechnologies que l’on utilise actuellement .
    R Forestier Rhumatologue

  36. Bonjour à tous

    Je reviens sur mon commentaire car nous sommes à l’approche des 9 années de la création de l’Appart’ http://www.lappart-des-spasmos.fr , premier forum dédié à Jean Seignalet axé sur la totalité des maladies recensées dans son livre.
    Les témoignages restent éloquents , les taux de réussite incontestables, et même si on ne peut pas toujours parler de guérison , les qualités de vie sont meilleures par la diminution voire de disparition de désagréments qui même si le régime entrepris n’en était pas l’objectif « empoisonnaient » l’existence….Genre pour mon cas : Cors aux pieds , sinusite, psoriasis, aphtes, herpès labial , constipation chronique , douleurs récurrentes au ventre et à l’estomac , angines et otites à répétition, infections urinaires…………………………
    Justice lui est rendue , son oeuvre encore plus vulgarisée au Canada, et reprise par des médecins…

    Comme dit plus haut , en effectuant ce régime nous gagnons du temps

  37. Bonjour, j’aimerais beaucoup prendre connaissance de votre résumé. Comment pourrions-nous procéder? Et le lait cru dans tout ça, est-il autorisé finalement? Merci 🙂

  38. Bonjour,
    en résumé la génétique montre clairement aujourdh’ui que 50% des européens possède le gène qui permet la digestion du lait de vache. C’est le résulat de plusieurs milliers d’années d’évolution et adaptation.
    Pour les autres la nuance est qu’ils le digèrent mal et incomplètement voir pas du tout.
    Le problème qui complique l’affaire c’est que le lait n’est pas « pur » il contient des tas de produits chimiques qu’on lui adjoint pour diverses raisons.
    Sommes nous équipés pour les « digérer  » tous?
    Est ce le lait qui est mal digéré ou les adjuvants qu’il contient?

    Pour le blé c’est encore pire……les protéines du blé sont très complexes et ont subie de nombreuses mutations spontanémént ou artificiellement. De plus l’agro chimie de cette céréale est intensif depuis la semence jusqu’à la farine..
    Pour le moment c’est seignalet le plus simple ; si l’on est malade et que l’on soupconne un de ces aliments, on les supprimer . Ensuite les réintroduire d’abord un et voir ce qui se passe, puis l’autre…..
    En gardant à l’esprit que ces aliments font parti d’un pack chimique. ….. Donc essayer avec des aliments « bio » .si possible.

  39. Je me demande si Bakoko a une suggestion pour nous concernant notre corps qui devrait refuser ce qui est mauvais pour lui, il nous dit que nous ne mangeons pas spontanément de la terre ou du sable. Mais, je suis intelligente et je dois me dire, bon, si mon corps accepte la cigarette, c’est que c’est bon pour moi? Si je mange une pâtisserie pleine de gras saturés, de bon beurre!, de sucre blanc, de colorants, de saveurs artificielles et d’agents de conservation et que mon corps l’accepte alors c’est bon pour moi? Si le hamburger de McD entre bien, c’est bon pour moi, si mon corps l’accepte?
    C’est un point de vue très étrange, comme si notre environnement ne nous conditionnait pas à consommer des tas de choses très mauvaises pour nous. Ne se pourrait-il pas plutôt que notre corps sache résister pendant un certain temps? Ce qui, si c’est vrai, fait certainement croire à Bakoko que l’on peut abuser de lui éternellement et que la majeure partie de l’humanité (les milliards de gens) s’en sortira sans souffrir. Cependant, il semble avoir raison, il existe des milliards de gens qui consomment des produits laitiers et des produits avec gluten et semblent bien s’en porter. Mais cette bonne santé, n’est-elle pas qu’une apparence. Car si l’on se penche un peu plus sur cette question, on se rend compte que la réalité peut dépasser la fiction. Est-ce que des milliards de personnes sont réellement en bonne santé en mangeant des produits laitiers et du pain, ou sont-ils déjà malades mais se soignent avec la pharmacopée traditionnelle sans faire le lien entre leurs problèmes et leur alimentation? Exemple : 1 Canadien sur 3 souffrira du syndrome de l’intestin irritable dans sa vie (2ème affection la plus courante après le rhume). Pourraient-ils s’éviter cette peine en mangeant sans gluten et sans produits laitiers? Mais savent-ils qu’ils pourraient cesser de souffrir en changeant leur alimentation? Leur médecin le sait-il ou fait-il de la désinformation par manque de connaissances, ou par adhésion à un dogme médical rigide? Leur dit-il que leur mal est dans leur tête, leur évitant de chercher plus loin? Ces millions de colopathes ne sont-ils pas une manne bénie et éternelle pour l’industrie pharmaceutique qui s’engraisse à leurs dépends? Peut-on vraiment dire que ce gens se portent bien de consommer pain et lait, ignorants?
    De plus, il faut savoir que la nature est une maîtresse sans états d’âme. Si par exemple, le lait et le pain donnent un avantage évolutif à un groupe de personnes, il faut être conscient que la sélection naturelle ne joue son rôle que jusqu’à l’âge de la reproduction. Ce qui amène inévitablement à la question qui tue, que se passe-t-il lorsque l’on a dépassé l’âge de la reproduction? Et bien, en fait, c’est sans importance, puisque pour l’évolution seule la reproduction de l’espèce est importante, la génération suivante devra être adaptés, le géniteur devient un déchet biologique (ou à peu près). Ce qui se passe après la reproduction n’est qu’un effet marginal de la civilisation. Si donc nous devons survivre 50 ans après la fin de notre stade reproductif, nous pourrons payer pour le manque d’adaptabilité de notre état. Il est peu important que nos gènes ne soient plus adaptés à digérer le lait après 30 ou 40 ans parce que cela n’apporterait aucun avantage évolutif à l’espèce. Si notre corps commence à avoir des maladies de civilisation qui se déclarent au fil du temps, si elles arrivent après la fin de notre phase reproductive, ce sera sans importance. Donc, bonjour arthrose, diabète de type 2, syndrome de l’intestin irritable, cancer, maladie d’Alzheimer, c’est tant pis pour nous. Notre corps a été créé biologiquement pour supporter toutes les cochonneries que l’on voulait bien mettre dedans pendant toute la première partie de notre vie, mais ensuite, il faudra bien payer la note… et oui, il faut se résoudre, le lait le pain, même si c’est très très bon, c’est toxique pour tout le monde!

  40. En fait la mortalité infantile très élevée jusqu’à la fin du XIXem siècle semble chez les nomades comme les sédentaires être due moins a des problèmes alimentaires qu’a des causes infectieuses ! ( sauf cas de famine chez les deux ) Pourquoi est on rester sédentaires et pas chasseur cueilleur ? Peut être pas pour un simple gain de santé ou démographique mais pour plein d’autres raisons culturelles , religieuses , guerrières etc…?

  41. A props il est mort pas très vieux mais a la suite d’une rechute de quoi
    ce cher Docteur Seignalet ???

  42. Il n’est pas nécessaire d’être tout feu tout flamme contre la cuisson ! Au reste on sait que l’homme au moins depuis Erectus et peut être avant maitrisait le feu et donc cuisait des aliments des -450.000ans….On est largement dans les délais pour une adaptation génétique ? Par contre améliorer la cuisson en évitant les mauvaises huiles , le beurre , les grillades mal faites oui .
    La sédentarisation n’est pas une maladie ( sinon on aurait pas assisté à cette explosion démographique consécutive) et le développement de l’agriculture n’a pu se faire qu’en utilisant les connaissances des pures chasseurs cueilleurs qui avaient repéré les céréales sauvages et qui ce sont mis à les spécifier ! De toute façon la sédentarisation est un processus quasi Darwinien qui a pris du sur temps . Le lait je n’en sais rien ? Mais il me semble bien avoir vu lors de reportages pas mal de populations Africaines et ou semi nomades consommer le lait de leur troupeau : Développent ils autant des allergies ? Que se passerait il si on les en sevrait ?
    Ma Femme souffre d’algies dorsales et autres depuis des lustres et nous venons de décider à deux (car je suis fat ) de nous y mettre pour six mois d’essai pour voir.
    Manger moins , manger mieux , faire une reforme alimentaire reprenant les principes du Dr Seignalet sans  » primitivisme exacerbé  » pourquoi pas ?

  43. @Bakoko :
    Tout en acceptant vos bémols, je doute que vous ayez lu l’ensemble des commentaires qui suivent l’article car ils expliquent indirectement et plus précisément le pourquoi du comment. Ainsi, toutes les réponses à vos phrases interrogatives émanant de votre commentaire se trouvent sur cette page. Il suffit de prendre un peu de temps pour s’informer et lire.
    « est-ce que notre corps n’aurait pas tendance à refuser ces aliments ? » = Ils les refusent avec les maladies expliquées ci-dessus..

    Pour parler de ma propre expérience, récente, je suis un peu dans le même cas de « romario le sportif « âgé »  » avec 35 ans de moins mais exactement la même vision et la même conviction : « Pour moi ce n’est pas un régime, c’est seulement une autre façon de manger », un mode de nutrition. Pas pour maigrir, pour bien manger…

    J’ai la chance d’avoir toujours eu une bonne santé, un bon appétit, pas ou peu d’allergie (pollen depuis l’âge de 15 ans plus ou moins prononcée). Mon choix est réellement porté sur le fait que ce que l’on mange se reporte sur notre corps, et sur le fait que notre corps nous renseigne sur ce que l’on lui donne comme carburant.

    Je me pose la question depuis de nombreuses années sur le nombre de maladies et de cancer qui ne cessent de croître. Tous le monde est touché de prêt ou de loin à une connaissance qui a croisé le cancer. J’ai également deux ami(e)s de moins de trente ans touchés par la sclérose en plaque..si jeune??!! Pour moi ce n’est pas normal.
    C’est début septembre 2012 que je fais la rencontre d’une personne lors d’un covoiturage pour un événement sportif (Patrick). Je ne sais plus comment mais on en vient à parler de nutrition. il m’explique alors son mode de nutrition, Seignalet, et lui pose de nombreuses questions qui répondent à beaucoup de mes interrogations.
    Les jours suivant, je me renseigne sur internet et bouquine le livre de Seignalet (troisième médecine..), d’abord par les paragraphes les plus simples, puis les plus complexes, selon les conseils de Patrick. J’ai alors débuté mon changement nutritionnel, plus de laitage et plus de céréales (types blé,…) et commencer une cuisson plus tournée vers la vapeur. Je suis encore très loin du tout vapeur mais l’utilise fréquemment et réfléchit à chaque fois à comment cuire moins violemment..

    1ere constatation, alors que je stagnais depuis plus de 6 mois à 82 kg (avec un rythme sportif élevé), j’ai perdu 5-6 kilos en 2 mois…sans carences, sans blessures, sans faim, sans effets négatifs…pour arriver à un poids aujourd’hui de 77 kgs. les fêtes de Noël ont fait du mal mais là c’est repartis pour une année 2013 Seignalet.

    Ayant la moitié de ma famille qui travaille dans le milieu laitier et agricole (fromagerie et production animale laitière), je leur parle peu de mon expérience car je me sens mal placé et fort mal à l’aise pour critiquer et juger leur activité économique dont ils dépendent. En creusant ce sujet économique, on en vient aux lobby évoqués plus haut mais c’est un autre débat..

    Chacun est libre de ses pensées et de ses convictions. Pour ma part, je vais continuer dans cette démarche et jusqu’ici, je n’en voit que du positif.
    Merci pour cet article qui permet d’ouvrir un débat non dénué de sens.

  44. Bon, quand même, quelques bémols ; si le régime Seignalet parvient à améliorer quelques milliers de personnes, il y en a tout de même des milliards qui vont bien en mangeant du pain et en buvant du lait, il ne faut pas l’oublier, non ? Or si on lit le livre, de ce médecin, on devrait tous être bien malades, à force de pains au chocolat et de tartes à l’abricot… Autre chose, plein de gens adorent le pain, le fromage, etc, si c’était si mauvais que cela, est-ce que notre corps n’aurait pas tendance à refuser ces aliments ? On ne mange pas spontanément du sable ou de la terre, même si notre instinct est loin derrière nous… Enfin, ce médecin est lui même mort jeune d’une affection qu’il n’aurait pas du contracter et que son propre régime aurait du éradiquer, si tant est qu’il l’ait suivi lui-même… Toujours pour me faire l’avocat du diable, je veux bien que notre blé n’ait plus grand chose à voir avec celui des hommes préhistoriques, mais dans ce cas il en va de même pour un choux fleur ou une patate ou une pomme, vous ne croyez pas ? Dernière chose, sauf erreur de ma part, les asiatiques sont des champions du cancer du colon, du à un excès de riz… Sachons en toute chose raison garder, …..

  45. Bonjour,

    Je pratique également le régime seignalet depuis février 2010. J’ai 26ans et un lupus diagnostiqué en 2004. Après 6 ans de traitement (plaquenil pendant 3ans environ puis immunosuppresseur, corticoide et un paquets d’autres cocheneries pendant environ 2ans suite à une aggravation de mon état) j’ai décidé de commencé ce « régime » qui m’a plutôt bien réussi malgré l’incompréhension des médecins. Je ne prend plus aucun traitement depuis le 14 juin 2010 (bientôt 2ans et croyez moi je vais sortir le champagne) et c’est sans regrets sauf peut-être de ne pas avoir connu cette alimentation plus tôt ! Le docteur Seignalet est décédé l’année ou j’ai déclaré cette maladie et pourtant il a réussi à me sauver la vie qq années plus tard. Respect !!!

  46. Bonjour, moi aussi j’ai un grand respect pour ce grand homme, je savais peu de chose sur lui, par hasard j’ai découvert ce site, génial en tous points. J’ai suivi l’alimentation conseillée par le Dr Seignalet en 2005 pendant un an et demi très sérieusement ! j’ai perdu mes douleurs rhumatismales, osseuses, tendineuses, mes lipides, triglycérides, cholestérol, enfin les analyses étaient devenues excellentes par rapport à mon âge de l’époque 61 ans et tous mes problèmes de santé qui me pourrissaient la vie, et cerise sur le gâteau, de 87 kgs, mon poids est passé à 70 kgs, sans fatigue aucune en 12 mois, je perdais à peu près un kilo par mois régulièrement, tout en sachant que j’ai « dégonglé » pendant les six premiers mois ; puis en aout 2006, j’ai subitement arrêtait cette alimentation pour raison familiale et depuis, je suis redevenue presque comme avant, problèmes de poids et d’analyses médicales et douleurs …, je recommence maintenant à me remettre tout doucement sur la bonne route, suivre pratiquement seule cette alimentation sans soutien, c’est dur pour rédémarrer, mais d’avoir lu tout ce forum me fait comprendre que je dois m’y remettre, merci à vous tous

  47. Bonjour,

    chez nous l’alimentation Seignalet a été source d’inspiration pour une alimentation nouvelle qui a permis de sortir les membres de notre famille de leurs gros problèmes d’allergies
    et d’intolérances.

    C’est pourquoi je communique dessus sur htt://sophieethugues.eklablog.com

    Bien à vous

    Sophie

  48. J’ai déjà posté deux fois : « Homme, 60 ans, etc … ». Je vais avoir 63 ans dans quelques jours et cela fera presque 3 ans que j’applique l’alimentation « à la Seignalet ». Toujours aussi positif. Seignalet a été fortement critiqué par ses pairs, surtout parce qu’il n’avait pas la démarche scientifique pour expliquer ses résultats (méthode en double aveugle). Outre le fait qu’il était impossible et immoral d’appliquer la méthode en double aveugle sur des patients qu’il soignait, il a obtenu des résultats mais ceux-ci n’ont pas été reconnus par la communauté scientifique. Ce que je remarque aujourd’hui, c’est que des études sortent concernant des grandes maladies (Parkinson, Alzheimer, sclérose en plaques, polyarthrite …) et ces études tendent à montrer, par des chemins autres que ceux qu’a utilisé Seignalet (par exemple, l’hypothèse infectieuse bactérienne et/ou virale), l’importance de l’intestin et de l’alimentation sur notre santé. Il n’y a qu’à voir aussi les progrès apportés par les régimes alimentaires de tous types ces derniers dix ans, lesquels font penser souvent à Seignalet. Même si Seignalet n’a pas pu donner toutes les bonnes explications parce qu’il était en avance sur son temps (de nos jours, on veut tout comprendre tout de suite et on veut même immédiatement la modélisation du procédé !), ses intuitions étaient tout simplement géniales. Je ne doute pas qu’il sera reconnu un jour, à juste titre.

  49. Je viens d’acheter le livre et j’attends avec impatience le postier!
    Ce livre renforcera surement notre choix de soigner notre fils âgé de 15 ans qui souffrait depuis trop longtemps, de douleurs articulaires, diarrhées, constipations, perte de cheveux, colères, insomnies, problèmes de concentration……..
    Depuis 11 mois, son alimentation est sans gluten. Depuis 2 mois sans lactose. Et après la réception des analyses des selles et des urines, il a une liste longue comme le bras d’aliments interdits. Ce qui permettra à sa flore intestinal de se renforcée!
    Merci aux antibiotiques, aux vaccins, à Danone, Nutella et autre saloperies…………………

  50. Seignalet avait quelques décennies d’avance (mais merci à Kousmine et Burger aussi). Toutefois, ses préconisations ne sont pas d’un niveau égal si je puis dire :

    – le blé, en pôle position selon moi (avec le maïs, et le riz brun) : plein de toxines, le gluten évidemment, mais aussi des lectines (agglutinine de germe de blé), et des molécules qui retiennent les minéraux (phytates). Les autres céréales ont aussi leurs propres soucis, à des degrés divers (équivalents du gluten, en proportion bien moindre mais non nulle, lectines et phytates)
    – sucre raffiné…ça se passe de commentaires je crois
    – huiles raffinées…idem
    – la mise en avant du cru : c’est simple, je ne suis cuis plus que les légumineuses (je n’en mange que de temps en temps), les féculents. Et la viande, est saignante, juste saisie, plus jamais grillée, soit bouillie (mais pas top au goût), soit saisie à la poêle avec un peu de graisse. Le chou, dorénavant, c’est soi cru, soit en choucroute légèrement réchauffée.
    – le lait : grosse controverse, on ne saura jamais tant qu’il n’y aura pas eu d’étude comparative lait cru vs lait contemporain (pasteurisé/uppérisé/homogénéisé/vaches nourries contre-nature…), en dehors des allergies habituelles. Je bouffe des kilos de fromage au lait cru, mais aucun problème, à mon niveau à déclarer – hormis insomnies le soir dues à certaines protéines –

    Rien que l’élimination du blé fait des miracles, alors qu’à court terme l’élimination du lait et du cuit ses effets seront moins évidents, surtout si on est déjà grand adepte des salades et des fruits. Et en éliminant le blé d’office, à part report sur la pomme de terre ou le riz, ça fait augmenter la consommation de légumes (les originaux essaieront le sarrazin ou le quinoa..). Que du bon.

  51. Le docteur Seignalet est un génie et comme tous les génies il ne fut pas reconnu par ses contemporains.
    je suis le régime seignalet depuis un an déja et je suis parvenu a guérir les maladies suivantes:
    -asthme
    -rhinite
    -dermite seborréique
    -hemorroides
    -douleur articulaire au genou gauche
    -exzéma au pli du coude
    (même les quelques boutons d’acné que j’avais sur le menton ont disparu).
    J’ai toujours eu une santé fragile (je consommais en moyenne 5 yaourts par jour, deux verres de lait et une baguette entière, sans compter le fromage et autre pizza).

    Dans ma famille nous avons toujours été très consommateurs de pain et de produits laitiers, ma mère est parvenu a soigné grâce au régime Seignalet:
    -asthme
    -rhinite
    -douleur d’arthrose au genou
    Elle est suivi médicalement et sa dernière calcémie est parfaite en dépit des risques liés à son age.

    Dr Seignalet a changé ma vie !

  52. je me suis fait opéré d’une hernie discale et depuis, c’est le paradis.
    J’ai suivi le régime sans lait et mon âge calcique a augmenté ! (mes réserves ont diminué !)
    J’ai lu la 3e médecine
    voici ce que j’ai retenu :
    Le livre est destiné à un public en difficulté, prisant les déclarations du style  » le naturel est bon » 
    J. Seignalet soulève p 94-95 quelques contre-vérités qui font mauvaise impression :
     » Le lait de vache contient beaucoup de fer, mais il est mal absorbé par l’enfant, si bien que celui-ci souffre d’une carence à priori paradoxale. »
    Réponse : Tout nutritionniste sait que laits de femme et de vache, sont très pauvres an fer : 0,02 mg/ 100 ml. 

    Il explique, en se référant aux lois de Darwin,
    « le veau est bien adapté à la digestion du lait de vache, et que l’enfant ne dispose pas de l’arsenal enzymatique de son estomac unique, tandis que le veau tire le meilleur profit de ses « quatre estomacs » sic…
    Réponse : Tout éleveur sait que le veau monogastrique ne dispose pas de cet arsenal. Il va l’acquérir au cours d’un développement qui le fera passer de l’état monogastrique à celui de polygastrique ruminant !

    Il dit encore : que la consommation de lait durant toute une vie est artificielle.
    Que cette situation bizarre ne s’est jamais rencontrée dans la nature, et qu’il n’est pas étonnant qu’elle puisse avoir des conséquences néfastes.

    Réponse : N’ai-je jamais vu un chat adulte téter une chatte allaitante ? 
    Chez l’homme, on note le plus souvent chez les populations habitant les lieux les plus arides, une alimentation fondée sur la consommation du lait (Mongols, Sahraoui, Peuls, Basques et Inuits…).
    J’ai vu dans mon enfance bien des enfants malingres à qui l’on distribuait du lait, ils ne s’en plaignaient pas,
    sauf les allergiques, mais il n’y en avait pas…

  53. 2) Troubles liés à la consommation du lait
    Le cancer du sein ce sont pourtant les femmes qui boivent le plus de lait qui ont le moins de cancer du sein. Ce n’est certainement pas une preuve tout au moins un élément de réflexion.
    Le cancer du côlon, les suppléments en calcium ont un effet protecteur très net. Certes il ne s’agit que de calcium, mais le lait en est pourtant très bien pourvu.
    Le cancer de la prostate à l’inverse des observations faites pour le cancer du sein, il est plus fréquent chez les hommes qui consomment de grandes quantités de calcium. Le lait sous forme liquide serait plus problématique, que les fromages appauvris en calcium et protéines par élimination du petit lait dans le processus de fabrication. Notons que ces protéines riches en Acides aminés essentiels stimulent la sécrétion des hormones, facteurs de croissance des enfants. Une hypothèse non encore démontrée suggère que ces hormones (IGF1) favoriseraient le développement des tumeurs prostatiques chez l’homme âgé.
    Les facteurs de croissance
    Il s’agit des hormones agissant sur le développement des jeunes qui permettent par effet conjugué la production du lait chez tous les mammifères. Certains sont spécifiques aux bovins. D’autres ne sont pas spécifiques, l’IGF1 se trouve dans le lait et le sang de tous les mammifères, y compris l’homme.
    Un bol de lait contient ~100 000 fois moins d’IGF1 que ce que produit notre organisme en une journée !
    Notons également que les données épidémiologiques montrent que les gros buveurs de lait développent moins de cancers que d’autres personnes ; à titre de comparaison, on sait aussi que les agriculteurs ont globalement moins de cancer, mais ils contractent des formes spécifiques liées à leur profession (pesticides, soleil…).

    L’ostéoporose
    l’ostéoporose est la cause de 130 000 fractures par an. Bien que les études divergent parfois selon les régions du globe. On peut retenir qu’en pays tempéré 48 % de sujets âgés présentent des carences en Vit. D ; 24 % des carences en Vit. B12 et 5 % de sujets âgés vivant à domicile présentent des carences en Zinc. Ces déficits peuvent être minorés ou retardés si l’alimentation couvre les besoins en vitamines, minéraux et antioxydants.
    On nous dit :
    – Il n’y a pas d’ostéoporose dans les pays qui ne consomment pas de lait !
    L’observation de leur régime alimentaire montre que ces populations consomment peu de protéines animales celles qui favorisent l’élimination du calcium. Le régime végétarien favorise la fixation du calcium.
    – Un apport riche en calcium ne résorbe pas l’ostéoporose
    Le potentiel calcique s’établit chez l’homme entre 10 et 25 ans. Durant la ménopause, quand l’organisme perd du calcium par la voie urinaire, le stock acquis s’il a été bien acquis sera suffisant pour éviter l’ostéoporose à la condition que les apports alimentaires compensent les pertes. Aussi ne doit-on jamais arrêter une consommation de produits laitiers sans compenser la perte calcique de la ration.

    1 200 mg de calcium correspondent à 3 à 4 rations de produits laitiers dont une part de fromage.
    1 ration de produit laitier = 1 verre de lait, 1 ramequin de fromage frais ou d’entremet, 3 petits suisses, 1 cuillère à soupe de lait écrémé en poudre, 1 part de fromage de 30 g à pâte molle ou 20 g à pâte cuite (emmental).
    Mais Il ne suffit pas d’ingérer du calcium, encore faut-il l’assimiler, le Phosphore est un antagoniste du calcium. Rapport « phospho-calcique » 0,7 > Ca/P < 1,7.

    Un « lait végétal » ne fera pas l’affaire sur le plan minéral.
    L'appellation "lait" est normalement réservée aux sécrétions de glandes des mammifères.  
    Le terme ne peut être utilisé pour les jus ou extraits de végétaux (jus de soja).
    Le «lait de soja» riche en protéines reste pauvre en calcium. Nourrir un bébé avec ce produit peut induire un déséquilibre hormonal par la présence de phytooestrogènes, molécules capables d’interférer avec les hormones sexuelles par effet mimétique. Les Asiatiques consomment beaucoup de soja, mais sous forme solide. Gâteaux, et galettes ayant perdu les phytooestrogènes au cours de la préparation.
    On constate que leur flore bactérienne, est adaptée à leur régime alimentaire. Peut-être même leur génome s’est-il adapté, plus que le nôtre, à la consommation de soja ? Véronique Coxam, de l’Inra de Clermont-Ferrand a montré que le soja n’avait pas le même effet chez les Japonaises que chez les Françaises.
    – Comportement alimentaire et adaptations métaboliques varient
    La flore intestinale peut être classée en 3 groupes « entérotypes » au même titre que les groupes sanguins ou les groupes tissulaires2. Les entérotypes définissent réactions et adaptations face à l'alimentation et à la médication.
    Chaque entérotypes procède d’un équilibre entre les bactéries du tube digestif, c’est à dire de la digestion des aliments ou de l’absorption des médicaments. Nous abordons ici le domaine de la « génécologie » étude des relations entre la génétique et l’écologie du milieu… Un régime alimentaire doit être individualisé.

    Sur le plan nutritif
    « Si tu vois un Peul bien en chair, c’est qu’il ne boit plus de lait » proverbe africain.
    En effet le calcium du lait favorise l’élimination des graisses, cette vertu a été attribuée au gruyère.
    La digestion du lactose dépend de la présence d'un gène, présent chez la plupart des habitants de la planète. Certaines populations ont une alimentation basée essentiellement sur le lait.
    Nous sommes tous différents certains digèrent le lait, d’autres ne le digèrent pas. Dans leur cas il faudra compenser le défaut de calcium par une autre source, pour compenser le déficit produit. L’organisme à la recherche de l’équilibre calcique va puiser dans le potentiel calcique des os. Ce que fait toute femelle de mammifère allaitante se trouvant en déficit calcique.
    Chez les mammifères et chez l’homme, la présence du gène AMY1 permet de digérer les céréales. Le gène LTC permet « chez le nouveau-né » la digestion du lactose. Une mutation de quelque 9000 ans aurait produit une version nouvelle de ce gène permettant « aux adultes » de digérer ce lactose.
    Les personnes qui n’ont pas le génotype adapté ne pourront digérer le lait !

  54. Bravo Lucie et continue.
    Il est probable que ton entourage ne t’aidera pas dans ta démarche mais fies toi à ce que tu ressens parce que tu es forcément sur la bonne voie. Même ceux, comme moi depuis deux ans, sans pathologie particulière qui se sont mis au « régime » Seignalet (pour moi ce n’en est pas un, c’est seulement une autre façon de manger) en mesurent tous les jours les bénéfices : état général très nettement amélioré, sensation réelle de rajeunissement (j’ai 63 ans), perte de poids (-9 kgs), énergie, légèreté, pas de douleurs, ni rhumes, ni grippe, ni allergies, bilan sanguin meilleur que jamais et autres bienfaits.
    Lucie représente tout simplement un témoignage de plus de l’efficacité de cette façon de se nourrir.

  55. Bonjour à tous,
    Un petit témoignage, même si je ne suis les principes du régime Seignalet que depuis bientôt 2 mois… Ayant des problèmes de sinusite chronique depuis ~ 30 ans avec polypose bilatérale importante opérée mais recidivante, j’avais déjà tout essayé: allopathie avec corticoides et antibiotiques à fortes doses, homéopathie, cures thermales, chirurgie, je n’obtenais aucun résultat à part des effets secondaires désastreux. Je désesperais et mon état inflammatoire se propageait aux zones alentours. J’ai par hasard découvert le régime Seignalet et, n’ayant rien à perdre bien que n’ayant que très peu d’espoir, j’ai commencé à le suivre très sérieusement. Au bout d’un mois, j’avais perdu 5-6 kg, cela m’inquiétait un peu mais je me sentais beaucoup mieux physiquement, pleine d’energie même si je ne sentais pas encore d’améliorations ORL Puis peu à peu j’ai retrouvé l’odorat et actuellement mes symptômes ORL se sont très nettement améliorés, ce qui est incroyable car pour moi c’était vraiment inespéré et cela me motive vraiment à continuer le régime Seignalet! En tout cas je tiens vraiment à rendre hommage à ce médecin qui a eu le courage d’effectuer ses recherches à contre courant de la pensée médicale actuelle

  56. Je sus tout à fait d’accord avec beaucoup d’entre vous et surtout Laziza qui en effet a bien mis le doigt sur le hic ! Les lobbies de l’alimentation et des médicaments se tiennent la main pour s’enrichir sur notre dos ! Quand vous écoutez ce que disent certains médecins ( des vrais ) dans le documentaire  » les médicamenteurs « , vous avez une idée réelle du problème si on était tous en bonne sante !! Et si vous lisez ce qu’est le Codex Alimentarius, on comprend vite fait que notre santé n’est surement pas le but final de tous ces lobbies. Donc, DSS ou Seignalet, comme tant d’autres, seront toujours ridiculisés, condamnés, voire exilés pour certains ( comme celui qui a trouvé le G 5 ), etc….La nourriture doit nourrir et non nous remplir, donc si elle est mauvaise, elle nous détruit.
    « Mieux vaut prévenir que guérir. » « Que ta nourriture soit ton médicament et ton médicament ta nourriture. » Hippocrate ou « Le meilleur médecin, c’est la nature car elle guérit les trois quarts de toutes les maladies. » Galien ou « Quand on est tombé malade, il faut changer de manière de vivre. Il est clair que celle qu’on suivait est mauvaise en tout, ou en grande partie, ou en quelque chose. » Hippocrate  » ou « Il ne faut pas rougir d’emprunter au peuple ce qui peut être utile à l’art de guérir. » Hippocrate. etc, etc… Eux ne connaissaient pas encore Monsanto et tous les autres lobbies …..

  57. Bonjour. J’ai déjà posté le 11 décembre 2009 pour citer mon expérience. La vie continue et c’est toujours aussi favorable : après presque 2 ans, je suis stabilisé entre 62 et 63 kgs (-9 à 10 kgs) et je ne reprends pas de poids, même s’il m’arrive de faire quelques petits écarts. Maintenant, à 62 ans, cette façon de manger sans gluten et sans lait est devenue, pour moi, habituelle et ne me pose aucun problème. Je me sens toujours aussi bien. Mon entourage a bien intégré cette nouvelle donne (ça a été un peu long à venir) et, petit à petit, commence aussi à à faire quelques petits pas dans ma direction, comme manger plutôt bio. Jean Seignalet indiquait que certains de ses patients qui suivaient son « régime » reprenaient du poids au bout de quelques mois. C’est possible mais je pense surtout que ces patients-là faisaient trop d’écarts à son « régime » et retombaient dans la nourriture conventionnelle. Evidemment, si on n’arrive pas à se passer de tartes à la crème, on n’arrivera jamais à un résultat. Personnellement, tous les aliments et goûts nouveaux que j’ai découverts avec ce « régime » me plaise et ne me font pas regretter l’ancienne façon de manger, au contraire. Je suis très graines et, quand j’ai un petit creux en fin de matinée par exemple, je mange un mélange de graines de courge et de tournesol nature (bio bien sûr). Le rapport (végétal/animal) est maintenant entre (2/3) et je tends vers un rapport (3/4) pour mon alimentation. Cela change vraiment la donne.

  58. Dans la précipitation j’ai cliqué sur « laisser un commentaire ». Non, je voulais simplement dire que Seignalet a bien sûr sa théorie, mais au fond, il y a beaucoup d’observation et de bon sens. Et parfois, les études scientifiques ont du mal à faire émerger cette réalité (pour des raisons évidentes de difficultés de mise en oeuvre des tests, du coût, de la méthode, etc.)

  59. Il faut absolument se méfier de ces pseudo-adaptations du régime Seignalet; chacun y ajoute ce qui l’arrange, ou retire ce qui l’ennuie.Le régime Seignalet est déjà une adaptation du régime cru instinctif.Les produits laitiers sont tous simplement nocifs, il faut s’y faire. NIER L’EVIDENCE SE PAIE CASH EN TERME DE SANTE ET DE SOUFFRANCE, il ne faut jamais oublier cela.On a peut-être le droit de se tromper soi, et de le payer en tombant malade et en souffrant, mais pas de tromper les autres.
    La vérité n’a pas pour vocation de nous arranger; à nous de changer et de nous adapter, à moins que nous préférions la souffrance.

  60. Bonjour à tous

    J’anime depuis six années un forum dédié au régime de Jean Seignalet.
    http://www.lappart-des-spasmos.fr à la base je l’ouvrais que pour ma propre pathologie, la spasmophilie mais alors qu’il était pas encore finalisé, j’avais des demandes concernant les maladies auto-immunes, alors j’ai rajouté , Et des Autres à son titre, moi même j’était sceptique, mais force fût de constater en dehors de l’arrivée massive qui montrait le besoin d’un tel lieu, le bien fondé par des témoignages de réussite.http://www.lappart-des-spasmos.fr/forum/la-petite-chambre.html .
    Le titre de ce sujet est mal conçu, je dirai qu’il n’était ni l’un ni l’autre, visionnaire lui irait mieux car on y viendra tout doucement l’homme retrouvera le chemin d’une alimentation propre à son système œsophagien si ce n’est pas dans notre siècle, cela le sera dans le prochain, en attendant ceux qui suivent ses préceptes pour se garantir une meilleure santé gagnent du temps sur les autres.

    Courage à tous Manon

  61. Chère Sabine,

    Marion a bien raison. Le lait cru n’a pas les effets néfastes du lait pasteurisé ou UHT. Il peut se procurer dans certains magasins bio, ainsi que le crème, le beurre, et les fromages au lait cru.

    Et pour la maladie de Crohn, la meilleure solution est l’alimentation pauvre en glucides. C’est assez proche du régime Seignalet, mais moins difficile à suivre. La viande n’est pas à limiter, et il faut la manger avec toute sa matière grasse (ne rien parer). La matière grasse animale est essentielle pour combattre les infections et renforcer le système d’immunité. Les oeufs aussi sont excellents, quasiment sans limite (le Dr Ravnskov en a consommé jusqu’à 59 en neuf jours, sans effets nocifs!).

    Et bonne santé au fiston!

    Archie

  62. J’ai un enfant de 16 ans à qui on a « diagnostiqué », sans bien en être sûr, une maladie chrohn. Une véritable saloperie. On entend tout et son contraire pour le traitement, et le régime ou pas??? bien avant qu’il ne déclare cette maladie, j’avais déjà lu le livre « anti-cancer » de Servan-Shreber, et beaucoup d’autres car je m’intéresse depuis toujours à la bonne alimentation, mes parents m’ayant élevée dans la tradition végétalienne.
    J’ai toujours fait très attention à ce que nous mangeons, du bio, des légumes, du jardin si possible et très peu de viande..
    mais apparemment ça n’a pas suffit..J’ai lu aussi le livre de Michel Deville: »la vie passe par l’estomac » dans lequel il explique clairement l’évolution des capacités digestives de l’homme. Il y précise par exemple qu’au XXième siècle; les changements agro-alimentaires ont été plus importants qu’en 5 millions d’années! Sans parler du mode de vie et des attaques environnementales…Autant dire que l’organisme humain n’a pas pu suivre…
    Je vais essayer de convaincre mon ado de suivre ce régime, mais le problème c’est qu’il adore le lait, et il refuse d’en entendre parler…

  63. Quelqu’un a déjà cité Taty, effectivement c’est assez génial: elle reprend les grands principes des régimes Kousmine et Seignalet, mais en les adaptant, en montrant leurs excès, et en expliquant pourquoi, avec citations et références nombreuses. Et beaucoup d’indications précieuses et de recettes pour mettre en pratique une alimentation ressourçante et « guérissante ». Je conseille. Taty.be, ou cuisinenature, etc.

    Quant au lait elle montre que ce n’est pas le lait en soi qui est mauvais,mais le lait qu’on nous sert, pasteurisé, thermisé, déformé. Le lait cru, naturel, bio, est bon! (sauf pour qqs rares personnes allergiques « pour de vrai », bien sûr)

  64. Bonjour.
    Ce message est un témoignage.
    Je me présente : homme, 60 ans, sportif dans l’âme (salle de gym 2 à 3 fois/semaine) mais aussi par nécessité (pbs de dos)(abdos + fessiers : la base !).
    Sentant la perte d’énergie me gagner, normal avec l’âge (c’est ce que l’on se dit), je décide cette année de changer ma façon de manger, non pas en suivant strictement le « régime Seignalet » mais en m’en ispirant (ce n’est pas pour moi un régime mais une autre façon de manger). En mai, arrêt complet (du jour au lendemain) du gluten et du lait. Résultats : – 1 kg au bout d’une semaine, – 3 kg en un mois et aujourd’hui – 7 kg soit 10 % du poids de mon corps (71 kg avant 64 kg aujourd’hui, soit mon poids quand j’avais 17 ans). Après 8 mois, ce poids est stabilisé. Je peux vous dire que je suis un mangeur et que je ne prive pas : un bon steak-frites ne me fait pas peur mais c’est vrai que j’en mange peu. Je mange de tout (viande comprise) mais pas de blé ni de lait et leurs dérivés (nombreux !). Je mange des produits bio de préférence, huiles, sel et sucre non raffinés le plus que je peux et surtout je ne mange pas de produits industriels transformés.
    Autre résultat : je digère bien mieux, même si j’ai toujours été du genre à pouvoir tout manger et digérer, même le curé avec sa soutane. Mais si ce n’était que le poids ! Ce n’est en fait que la partie visible de l’iceberg. J’ai fait ça pour récupérer de l’énergie et le résultat est très positif. Je n’éprouve plus le besoin, irrépressible avant, de faire nécessairement la sieste après le repas. J’ai une facilité dans mes mouvements et actions et je peux même recourir (footing) ce que je ne faisais plus à cause de mon dos. J’ai la sensation, en mieux (!) d’être retourné 10 ou 15 ans plus jeune. Bien sûr, je les ai ces 10 ou 15 ans de plus, mais par moments la sensation est vraiment étonnante.
    C’est parfois un peu difficile de manger comme cela, notamment lors d’invitations ou au restaurant mais j’y arrive. Mais si je fais trop d’écarts les mauvaises sensations anciennes reprennent et notamment mon mal au dos. Je fais mes yaourts au lait de soja (bio) et mon propre pain sans gluten, que je trouve meilleur même que le pain ancien et conventionnel mais aussi bien meilleur que les pains sans gluten achetés en magasins bio. Je n’ai pas envie de retourner en arrière pour cette façon de manger. Mes pensées, de plutôt négatives sont redevenues constructives et ouvertes vers l’avenir, avec cette sensation que l’échéance ultime est repoussée plus tard. Bref, je ne suis plus le même.
    Egalement, une autre caratéristique : alors que tous les hivers précédents me voyaient difficilement me dégager des diverses attaques de virus (1 mois minimum à chaque rhino par exemple avec inhalations, médicaments, etc…) mais aussi les sensiblités allergiques, cette fois, après 4 attaques consécutives depuis le début de cette saison froide, les rhumes sont évacués sans médicament en 2 ou 3 jours. Là aussi, je suis étonné.
    Voilà ce témoignage.

  65. Génial, ce régime est absolument génial : plus de digestion difficile, de ballonnements, de reflux acide ou de renvoi,de démangeaisons cutanées, de boutons du visage, de peau sèche, de troubles du sommeil, de douleurs diffuses (dorsales, pieds), de fatigue chronique, de bourrelets à la taille ( depuis je suis passée du 40/42 au 38!): cette efficacité évidente va contre les intérêts de tant de gens que cela explique toutes ces réactions violentes!!!! je conseille ce régime à de nombreux patients ; j’en ai fait un résumé qui tient sur une feuille…
    cette philosophie de la vie, je la dois à une patiente et à un médecin génial…que je remercie.

  66. Ma fille a été victime à 15 mois de troubles intestinaux monstrueux suite à une vaccination. Pendant une année, elle avait des diarrhées très liquides plusieurs fois par jour. Elle est devenue très vite intolérante au lait et au blé. Et surtout s’est mise à régresser au niveau des apprentissage. A 6 ans, elle avait un an d’âge mental et à 12 ans, elle a tout récupéré.
    Je lui ai bêtement fait suivre le régime Seignalet, c’est à dire aucune protéine de lait, pas de blé, réfection de la flore intestinale, oméga 3, calcium, vitamines du groupe B. Elle avait une dizaine de symptômes tels que mycoses énormes sur les chevilles, asthme, transpiration nocturne abondante, caries à chaque dent, retard mental, extrême susceptibilité et sensibilité. Elle ne pouvait courir 15 mètres sans faire une crise d’asthme. Extrême pâleur, mouvements incessants des mains, aucune participation et initiative à l’école. A 6 ans, elle ne reconnaissait aucune couleur. Aucun contact avec ses camarades.
    Seignalet est pour moi, l’homme qui a sauvé ma fille. Elle n’a plus aucun symptôme mentionné et a énormément récupéré de ses retards scolaires. Elle reste encore un peu lente. L’hyperperméabilité de l’intestin est une évidence, la paroi du grêle n’ayant pu s’adapter à l’industrialisation massive de notre société. Beaucoup de gens de mon entourage ont suivi le régime de ma fille avec de tels résultats qu’on ne peut décemment pas nier l’engagement de ce pionnier. Alors, que ça plaise ou non à nos chers scientifiques, ça m’est égal, je rappelle à ceux qui l’auraient oublié que l’un des meilleurs moyens de voir qu’une thérapie marche est de regarder la clinique du corps. Si en enlevant un aliment, on n’a plus ladite maladie, c’est qu’il y a sans doute un lien. ce qui paraît impossible à certains, c’est qu’on a mangé du pain pendant des siècles sans problème. Mais le pain d’aujourd’hui n’est pas le pain de hier. Le blé est si modifié chimiquement dans sa structure, qu’on n’a sans doute plus les enzymes pour le digérer.

  67. Je lis avec attention les commentaires de chacun, je me permet de vous conseiller le site de taty, taty.be .
    Un site très riche en conseils pour une alimentation remède et des recettes de cuisine qui font « jubiler nos papilles »
    Bonne lecture

  68. Je fais le régime S.. depuis novembre 2006.
    Spasmophile, avec de gros problèmes de colon atone.
    Depuis février 2007 plus aucune crise de spasmo, et depuis très recemment j’ai retrouvé l’usage de mon colon, condamné par le docs!!! alors on en déduit quoi??

  69. Bonjour,
    je ne pense pas qu’on puisse écrire cela « Leurs détracteurs sont ou stupides ou orgueilleux ou pétris de la plus mauvaise foi évidente. » comme vérité objective, ou même comme base de débat raisonnable…

  70. Bonjour,
    Je trouve qu’il y sur ce blog des gens très calés qui lisent des livres très pointus. Ce n’est pas mon cas.
    Afin d’améliorer mon régime alimentaire j’ai suivi les conseils d’un medecin généraliste également nutritioniste après avoir visioné la vidéo de Brigitte FICHAUX sur le web( voir google). C’est une diététicienne qui donne de très bons conseils.
    Mon medecin recommande parfois le jeune complet pendant quatre ou cinq jours au maximum. Cela consiste à ne rien manger du tout mais à boire beaucuop d’eau. Cela décrasse l’organisme et a un effet anti-inflammatoire certain.
    BERNARD

  71. Le docteur Jean SEIGNALET reprend abondemment la doctoresse Catherine KOUSMINE. Les deux régimes n’en font qu’un : le second n’est que l’ultime évolution du premier. Pour faire court : macro-molécules bactériennes, c’est KOUSMINE; macro-molécules bactériennes ET alimentaires, c’est SEIGNALET. Lumineux. Pour ce qui est de la corrélation entre alimentation et maladies; KOUSMINE et SEIGNALET, c’est l’hygiène alimentaire la plus aboutie, la plus intelligente, du siècle! Leurs détracteurs sont ou stupides ou orgueilleux ou pétris de la plus mauvaise foi évidente. Mais il y a derrière eux toute l’industrie agro-alimentaire et pharmaceutique… Pour juger objectivement de ces régimes, il faut avoir lu l’intégralité (pas moins) de leurs ouvrages, on apprend beaucoup et on peut aller au-delà de la méthode, ouvrir d’autres perspectives et un champ d’investigation infini. Les médecins qui rejettent des travaux aussi pertinents ont-ils lu leurs livres? On ne trouve que ce que l’on cherche. Ils manquent cruellement d’intelligence et de bon sens. Et pourquoi se priver d’un régime qui ne comporte ni carence ni danger? Et qui ne nécéssite pas l’abandon de la médecine classique pour être appliqué?!

  72. Bonjour à tous,

    Bravo à Bernard, mais il reste une étape. Ce qu’il vous faut comprendre c’est que l’alimentation pour laquelle la nature nous a concocté l’organisme que vous connaissez (qui a au moins 200 000 ans, et avec lequel nous avons fort bien vécu pendant 190 000 ans jusqu’au néolithique), était exclusivement crue, avec ce que cela implique même pour la viande ou le poisson, quant aux céréales et produits laitiers : absence totale, puisque ce sont des bricolages adaptatifs dus à notre désir il y a 10 000 ans, de nous faciliter l’existence et donc, de facto, de nous désadapter, en nous sédentarisant et nous regroupant à l’extrême, oui, la vie est dure, quand il faut arracher sa nourriture aux dents des fauves … mais c’est la vie (je préfèrerais personnellement, mourir d’une claque d’ours que comme un débris sénile et végétatif dans une maison de retraite, pas vous ?)! nier cela, adapter la nature à nous, et non l’inverse (Darwin : loi de l’évolution fondée sur l’adaptation), ce fut le commencement immédiat de notre désadaptation, et donc de notre disparition programmée(pas si lente que ça à l’échelle des temps géologiques). Avec un boom, une rémission (comme avant la mort pour un cancéreux) et un développement stupéfiant (dans lequel nous sommes) augurant la fin : ça y est, nous le savons, la nature nous rejette, la planète se rebelle, et elle est plus forte que nous, même avec tous nos appendices technologiques … nous ne la tromperons pas.

    Etre malade n’est pas naturel (pas de maladies animales notoires, si ce n’est consécutives à notre action !). Et si ce n’est pas naturel, ça vient d’où ? hein ? je vous le demande ??? de la culture, bravo ! Donc, dans la culture, il faut ranger non seulement toutes les espèces animales et végétales que nous avons bricolées en les dé-naturant, et … ting, ting, ting : la cuisson des aliments.

    Je suis animatrice d’un forum philo nommé Diogène le Forum, et il se trouve que le philosophe cynique, Diogène de Sinope, le « chien royal », que tout le monde connait pour son refus des pouvoirs (il écarte Alexandre le Grand, lui-même, d’un « ôte-toi de mon soleil » laconique) prétendait que le déclin de l’humanité remontait au commencement de la civilisation qu’il associait à la cuisson des aliments. Et il mangeait cru, tellement cru qu’un jour, il a voulu manger un poulpe, direct, et il en est mort (d’autres raisons très farfelues sont invoquées, seule celle-ci est cohérente et plausible, car Diogène était loin d’être fou, malgré la rumeur cherchant à le déconsidérer et discréditer sa pensée et ses actes). On sait pourquoi on cuit certaines denrées quand elles sont toxiques, mais autant ne pas les ingérer du tout, c’est plus simple !

    Moralité : on peut cuire au citron (sans chaleur), laisser mariner autant que vous le voudrez. On peut même « cuire » le riz en le laissant gonfler dans l’eau (et plein d’autres choses), et manger cru, c’est essentiel et vital. Où avons nous-vu dans la nature, qu’une seule espèce soit prévue pour manger cuit ?… nous ne sommes pas adaptés à la nourriture que nous avons inventée, et cela nous tue, soit vite pour certains, soit à petit feu (si j’ose dire) pour les autres, mais qu’est-ce qu’on est malade ! Le bonheur des médecins (à part Seignalet, évidemment !).

    On devrait adopter le principe chinois qui consistait (tout fout’l’camp vers l’uniformisation à l’américaine) à ne payer son médecin que lorsqu’on était en bonne santé et respections ses prescriptions alimentaires (rappelons que le régime asiatique ne contient pas de produits laitiers, beaucoup moins de céréales que nous, mais ils cuisent beaucoup). Lorsqu’on était malade, on cessait immédiatement de le payer. Ce qui fait que lui, le médecin chinois d’autrefois, à la différence des notres qui roulent tous en 4X4 pour toute la famille, n’a aucun intérêt à ce que nous soyions malades. Les nôtres : si ! et ne nous parlent jamais de diététique, et de régime pour lequel tout organisme humain, comme tout organisme vivant, est conçu : manger cru autant que faire se peut(de tout, viande et poisson et oeufs compris) et bannir tout ce qui est laitier et céréalier, et pré-cuisiné (ne jamais dépasser 110°, bannir les conserves).

    Cordialement

    Anne Barnley (j’ai différents costumes/pseudos sur mon forum, mais je suis reconnaissable)

  73. Je suis asthmatique et je souffre de rhinite chronique allergique.
    Je peux témoigner que ma santé s’est très nettement ameliorée depuis que j’ai supprimé les produits laitiers(lait, beurre,fromage, yaourt, crème etc.)et le blé moderne de mon régime alimentaire( je mange du pain à l’épeautre). Mon régime est maintenant plutot hypoprotidique: du poisson et un peu de volaille. Cuisson à la vapeur. Je choisis de préference des aliments bio mais pas exclusivement.
    J’ai maintenant 72 ans et ma santé s’est nettement amélioré. Mes troubles allergiques ont fortement diminué.
    BERNARD

  74. Je rectifie, car je ne suis un peu distraite : Laziza a mis le DOIGT sur le problème….

  75. Laziza a mis le droit en plein sur le problème.

    Imaginons un instant que les instances médicales officielles appuyées par les pouvoirs publics préconisent de s’alimenter de cette façon ?

    Quand on sait que l’industrie alimentaire, les scientifiques et les nutritionnistes sont de connivence et décident ce qu’ils vont nous faire manger, et que l’uniformisation de l’alimentation est en pleine expansion , comment faire entendre notre petite voix ?

    Il faut avoir une vue d’ensemble du problème et pouvoir s’informer objectivement. Quel % de la population en est capable ?

    Je viens de lire un article explicatif du « régime » Seignalet agrémenté de l’avis de la nutritionniste en conclusion… C’est très subtilement dénigré sans avoir l’air d’y toucher, d’une façon prétendûment objective.

    J’ai moi-même adopté cette alimentation depuis plus de trois ans. Sans problème. Comme le dit le Dr Seignalet, il faut d’abord le comprendre.

    En ce qui concerne l’intelligence de nos ancêtres, serions-nous là s’ils avaient été demeurés ? Un peu de bons sens et l’étude de l’histoire de l’humanité manquent à certains de nos jours.

    « Il n’y a rien que les hommes aiment mieux conserver et qu’ils ménagent moins que leur santé. » La Bruyère

  76. Si le livre “L’alimentation ou la troisième médecine” n’est certes pas grand-public, il vient d’être édité un « Guide pour lire, comprendre et pratiquer : L’Alimentation ou la Troisième Médecine  » par Dominique Seignalet (Auteur), Anne Seignalet (Auteur), Henri Joyeux (Préface). Ce petit livre constitue un excellent résumé du livre du Dr Jean Seignalet. C’est un véritable guide de l’utilisateur référençant le gros manuel de référence : il expose la théorie de base sur laquelle repose le principe du régime Seignalet. Puis il passe à la pratique quotidienne de ce régime.
    Je pense qu’on peut aussi le considérer comme une belle synthèse du gros manuel.

  77. J’ai lu « Anticancer » le livre de Davis Servan-Schreiber.
    Beaucoup de points communs avec Seignalet, plus facile à lire et accessible au grand public.
    Mais qui vaut à son auteur autant de critiques du monde médical.
    Ces critiques sont bien un signe qu’il va dans la bonne direction : vers une meilleure santé.

    Parce que fondamentalement la question pour moi n’est pas la durée de la vie, mais de mourir en bonne santé. Donc d’être le moins possible cliente des médecins et de l’industrie pharmaceutique. Comme en plus ça passe pour moi par être moins cliente de l’industrie agro-alimentaire !
    Comment voulez vous que les auteurs qui défentent ce type de régime de meilleure santé ne soient pas critiqués par le monde médical dont les recherches sont financées par … l’industrie pharmaceutique et l’industrie agroalimentaire.
    Soucar – Seignalet – Servan-Schreiber … même logique à contre courant.

  78. Merci pour votre résumé. Il permet d’avoir plus facilement une vision d’ensemble et de faire passer le message. Car j’ai tendance à penser que Seignalet a à la fois réussi et échoué avec son livre « L’alimentation ou la troisième médecine ». J’ai idée qu’il a bétonné son argumentation scientifique, pour assoir le régime qu’il propose, et pour éviter, sans doute, de passer pour un N-ième régime alternatif. Ce faisant, il a échoué car son livre n’est pas tout à fait grand public, contrairement à ce qu’il sous-entend au début de celui-ci.

    Malheureusement, Seignalet est trop peu connu. Ses idées mettent du temps à se diffuser, mais ses « successeurs » les reprennent, vont dans le sens de Seignalet, sans toujours le citer d’ailleurs. Thierry Souccar a écrit « Lait, Mensonges et Propagande », le meilleur pamphlet anti-lait que j’ai pu lire et très bien documenté coté références scientifiques. Encore une nouvelle charge qui valide un pan de la thèse de Seignalet, sans citer ce dernier, mais je comprends, il ne s’agissait que du problème du lait. Thierry Souccar a aussi écrit un livre intitulé « Le régime préhistorique : Comment l’alimentation des origines peut nous sauver des maladies de civilisation », je ne sais pas s’il fait la connection avec Seignalet. Mais je trouve que ce serait bien de faire le lien, ne serait-ce que pour donner aux lecteurs une idée du tableau d’ensemble qui se dessine, pour montrer que, au fond, chaque livre n’est pas une N-ième perle sur le collier, mais participe d’un mouvement de fond, il me semble.

    Récemment, DSS (Davis Servan-Schreiber) vient de publier un livre qui n’est pas sans rappeler la thèse défendué par Seignalet plus de 15 ans plus tôt. Voici que j’ai pu lire à propos du livre de DSS : « Il est essentiel d’étudier, préparer, si possible d’améliorer le terrain où s’installe le cancer. Parce que, contrairement à certaines idées reçues, le cancer n’est pas une affaire de gènes. C’est une affaire de style de vie. (…) Le style de vie occidental change du tout au tout et devient le plus cancérigène qui soit. Notre environnement se charge de produits chimiques synthétiques notoirement cancérigènes – l’amiante, le benzène, les pesticides, entre autres. La France est le premier consommateur européen de pesticides et le troisième consommateur mondial derrière les Etats-Unis et le Japon. Or les milliers de produits toxiques recensés aujourd’hui n’existaient pratiquement pas avant 1930. (…) Deuxième facteur, l’alimentation, qui comporte désormais beaucoup trop de graisses, de sucre, de viande, d’aliments industriels, source de déséquilibres désastreux pour notre santé. » Cela ressemble furieusement à du Seignalet, hein ? J’espère que ces idées vont finir par se diffuser dans la société. Pareil, je n’ai aucune idée du fait que DSS cite ou non les travaux de Seignalet. Je vais acheter son livre, je vais voir.

  79. 49 ans triple hernie discale, PR, j’ai adopté le régime seignalet depuis deux ans je vais beaucoup mieux,malheureusement aucun médecin comprend, connais, accepte cette idée, pourquoi?

  80. Désolé moi aussi, je ne voulais pas vraiment t’accuser de primitivisme, c’était plus une remarque d’ordre général.

  81. Désolé, je suis un peu nerveux quand on me qualifie de primitiviste, et parfois de réactionnaire, simplement quand je relate le résultat de recherches scientifiques plutôt en pointe.

    Je n’ai pas une passion particulière pour les sociétés primitives, je m’y intéresse en revanche pour ce qu’elles ont sans aucun doute à apporter à la nôtre. Je pense que ce serait un assez bon objectif pour nous d’avoir à la fois la santé des primitifs et les avantages de la civilisation…

    Sinon, plus généralement, on a à l’évidence une tendance à voir nos ancêtres plus ou moins lointains comme de pauvres malheureux qui vivaient de courtes vies de souffrances continues (plus une survie qu’une vie, en fait), ce qui n’est à l’évidence pas toujours vrai (et même pas majoritairement vrai).
    Et parallèlement, une tendance à sous-estimer les effets secondaires néfastes de nos civilisations.

    Tout ça est parfaitement normal, on considère souvent ce qu’on est comme meilleur que ce que les autres sont ou ont été, c’est naturel.

  82. « Que le primitivisme vous “gave gras”, je le conçois, mais rien ne vous interdit de vous comporter en personne civilisée pour l’exprimer courtoisement. Au lieu de laisser s’exprimer votre cerveau reptilien. »

    Mon dieu, je ne pensais pas que j’allais choquer avec cette expression, la prochaine fois j’essayerais d’écrire pointu. Je vais me fouetter avec des orties fraiches en remerciant les civilisés qui ne s’expriment pas avec leur cerveaux reptiliens de m’avoir remis sur le droit chemin.

    Mais merci pour les liens.

  83. Que le primitivisme vous « gave gras », je le conçois, mais rien ne vous interdit de vous comporter en personne civilisée pour l’exprimer courtoisement. Au lieu de laisser s’exprimer votre cerveau reptilien.

    Pour répondre quand même à vos questions, puisque la réponse peut sans doute intéresser des gens, l’agriculture et les céréales offrent un avantage civilisationnel indéniable : possibilités de stocker facilement des surplus, de servir de monnaie d’échange, de tribut, d’alimenter des villes, grâce à la bonne conservation des céréales.
    Alors, même si en face, les chasseurs cueilleurs étaient en meilleure santé, ils ne faisaient pas le poids face aux civilisations agricoles naissantes. Souligner les avantages et inconvénient de l’un et l’autre système n’est pas faire du primitivisme. Mais il se trouve que l’excellent état de santé des chasseurs cueilleurs est une réalité scientifique. Si pour vous plaire, il faut nier la réalité, je préfère vous déplaire.

    Pour quelques références scientifiques, lire la suite :

    Alimentation préhistorique :
    http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=pubmed&dopt=Abstract&list_uids=15699220&query_hl=141
    “Origins and evolution of the Western diet: health implications for the 21st century.

    Cordain L, Eaton SB, Sebastian A, Mann N, Lindeberg S, Watkins BA, O’Keefe JH, Brand-Miller J.

    Department of Health and Exercise Science, Colorado State University, Fort Collins, CO 80523, USA. cordain@cahs.colostate.edu

    There is growing awareness that the profound changes in the environment (eg, in diet and other lifestyle conditions) that began with the introduction of agriculture and animal husbandry approximately 10000 y ago occurred too recently on an evolutionary time scale for the human genome to adjust. In conjunction with this discordance between our ancient, genetically determined biology and the nutritional, cultural, and activity patterns of contemporary Western populations, many of the so-called diseases of civilization have emerged. In particular, food staples and food-processing procedures introduced during the Neolithic and Industrial Periods have fundamentally altered 7 crucial nutritional characteristics of ancestral hominin diets: 1) glycemic load, 2) fatty acid composition, 3) macronutrient composition, 4) micronutrient density, 5) acid-base balance, 6) sodium-potassium ratio, and 7) fiber content. The evolutionary collision of our ancient genome with the nutritional qualities of recently introduced foods may underlie many of the chronic diseases of Western civilization.”

    http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=pubmed&dopt=Abstract&list_uids=11817903&query_hl=141

    “Health promotion’s shortcomings may reflect lack of an overall conceptual framework, a deficiency that might be corrected by adopting evolutionary premises: (1) The human genome was selected in past environments far different from those of the present. (2) Cultural evolution now proceeds too rapidly for genetic accommodation–resulting in dissociation between our genes and our lives. (3) This mismatch between biology and lifestyle fosters development of degenerative diseases. These principles could inform a research agenda and, ultimately, public policy: (1) Better characterize differences between ancient and modern life patterns. (2) Identify which of these affect the development of disease. (3) Integrate epidemiological, mechanistic, and genetic data with evolutionary principles to create an overarching formulation upon which to base persuasive, consistent, and effective recommendations.”

    http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=pubmed&dopt=Abstract&list_uids=15294479&query_hl=2

    “The appearance of agriculture and domestication of animals some 10,000 years ago and the Industrial Revolution some 200 years ago introduced new dietary pressures for which no adaptation has been possible in such a short time span. Thus an inevitable discordance exists between our dietary intake and that which our genes are suited to”

    Myopie : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=pubmed&dopt=Abstract&list_uids=11952477&query_hl=141

    “Myopia occurs when novel environmental conditions associated with modern civilization are introduced into the hunter-gatherer lifestyle.[…] In this review we point out how a previously unrecognized diet-related malady (chronic hyperinsulinaemia) may play a key role in the pathogenesis of juvenile-onset myopia”

    Maladies cardiovasculaires :

    http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=pubmed&dopt=Abstract&list_uids=9322559&query_hl=141

    “The population is characterized by extreme leanness (despite food abundance), low blood pressure, low plasma plasminogen activator inhibitor 1 activity, and rarity of cardiovascular disease. Tubers, fruit, fish, and coconut are dietary staples whereas dairy products, refined fat and sugar, cereals, and alcohol are absent and salt intake is low.”

    Acné :
    http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?cmd=Retrieve&db=pubmed&dopt=Abstract&list_uids=12472346&query_hl=141

    “The astonishing difference in acne incidence rates between nonwesternized and fully modernized societies cannot be solely attributed to genetic differences among populations but likely results from differing environmental factors. Identification of these factors may be useful in the treatment of acne in Western populations.”

  84. « Leur mortalité infantile ?
    Exactement la même que la nôtre quand on les place par ailleurs dans les mêmes conditions de naissance et de vie que nous.

    Leur espérance de vie ?
    Etonnament longue quand on la replace, une fois de plus, dans une situation comparable. »

    Donc si ils vivent comme nous, ils vivent autant que nous 🙂
    C’est une manière détournée de dire que leur espérance de vie est inférieure et leur mortalité infantile supérieure ?

    « et là, à l’opposé des idées reçues, on s’aperçoit que l’espérance de vie baisse »

    C’est à se demander pourquoi il ne sont pas revenus au mode de vie précédent, et même pourquoi la sélection naturelle n’a pas joué. Ce qui est marrant c’est que c’est un site végétarien et que les données qu’il présente [si elle sont juste] montre que le passage d’une alimentation carnée à une alimentation plus riche en végétaux est concommitante avec la baisse de l’espérance de vie.

    Note : je ne dit pas que les pesticides ou le mac do c’est bon pour la santé, mais le primitivisme me gave gras.

  85. Peut-on faire un lien avec le taux de pesticides trouvés dans le sang des nouveaux-nés et transmis par l’alimentation de leur mère pendant la grossesse ?
    et le fait que les futures mamans, qui ont mangé bio pendant leur grossesse, avaient des bébés avec un taux de pesticides dans le sang moins élevé ?

  86. Leur mortalité infantile ?
    Exactement la même que la nôtre quand on les place par ailleurs dans les mêmes conditions de naissance et de vie que nous.

    Leur espérance de vie ?
    Etonnament longue quand on la replace, une fois de plus, dans une situation comparable. Plus généralement, il faut se méfier de la notion d’espérance de vie : https://senshumus.wordpress.com/2006/11/02/une-histoire-de-vieux/

    Ce qui améliore notre espérance de vie et notre taux de mortalité infantile par rapport aux chasseurs-cueilleurs, c’est sans aucun doute les conditions de vie extrèmement confortables et protectrices dans lesquelles nous sommes placés tout au long de notre vie. Si nous devions chasser le mammouth et dormir dans des grottes sous la menace de prédateurs, il est certain que notre espérance de vie serait bien inférieure à ce qu’elle est aujourd’hui.

    Ce qu’on peut comparer en revanche, c’est l’espérance de vie au paléolithique avec l’espérance de vie juste après adoption de l’agriculture et la sédentarisation. Et même, on peut supposer cette nouvelle situation moins précaire et dangereuse que la situtation de nomade. Et là, à l’opposé des idées reçues, on s’aperçoit que l’espérance de vie baisse : http://www.beyondveg.com/nicholson-w/angel-1984/angel-1984-1a.shtml

  87. « l’extraordinaire qualité de la santé des chasseurs-cueilleurs »

    Moi je veut bien mais c’est quoi leur espérance de vie ? leur taux de mortalité infantile ?

  88. Voici les coordonnées des deux thèses citées précédemment :

    – H. Rouxin : Essai d’un régime sans céréales et sans lait dans la polyarthrite rhumatoïde – Montpellier, juin 1989
    – T. HO-PUN-CHEUNG : Effets d’un régime riche en crudités excluant le blé et les laitages sur la polyarthrite rhumatoïde, Lyon, 1995

  89. Il est exact que Jean Seignalet assistane en 1983 (?) à une journée portant sur alimentation et état sanitaire a là rencontré GC Burger, l’un des conférenciers présent [GC Burger entre l’âge de 9 ans à 9 ans1/2 a vécu une « initiation sexuelle précoce », longtemps tue…]
    A ma connaissance, deux thèses de médecine ont été soutenues portant sur l’alimentation sans blé (ou dérisés) sans lait ou dérivés dont l’une
    – à Montpellier en juin 1989 par H. Rouxin, effet sur la polyarthrite rhumatoïde (la mère de ce médecin avait elle-même ce problème; le sujet 2 avait une alimentation de type « instincto » sans aucun médicament, elle a repris son activité d’enseignante (mathématique ?)…
    – à Lyon, en 1995 par ? (je peux retrouver les données)et les transmettre ultérieurement

  90. « Nous ne sommes que des malades qui s’en sortent avec ce régime »

    voilà l’une des phrases que Manon a mis en tête de la page d’accueil de son forum
    http://lappart.aceboard.fr/

    Pour ceux qui veulent en savoir plus sur la réalité de la pratique du régime Seignalet, venez donc y faire un tour.

  91. Bel article, il faudrait le diffuser plus largement, par exemple sur le nouveau http://www.naturavox.fr

    J’ai lu une partie de son livre récemment, c’est très convaincant et corroboré par d’autres lectures que j’ai faites.

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