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Cette page recense toutes les plantes poussant à l’état sauvage trouvées un jour ou l’autre sur la parcelle du Sens de l’humus aux Murs à Pêches, à Montreuil. Une autre page présentant les plantes cultivées sur ce jardin se trouve ici : Plantes cultivées
Voir aussi l’article : Mangez vos mauvaises herbes sur ce blog, et l’article Théorie des plantes bioindicatrices sur le site.
Les photos sont de Jean-Marie, Cristel et Fabien, les commentaires sur les vertus médicinales des plantes de Jean-Marie. Et un grand merci aux participants du forum aujardin.info pour leur aide à l’identification.
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Pissenlit, taraxacum officinale, comestible :
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Rumex à feuilles obtuses, rumex obtusifolius, comestible
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Mouron blanc (Mouron des oiseaux), stellaria media. Comestible, bioindicatrice de sol équilibré.
Au Japon, c’est une des sept herbes de printemps (avec le cresson de fontaine, la doucette, le navet sauvage, les pousses de coton, le radis sauvage et l’ortie).
Parties utilisées : plante fleurie.
Propriétés : tonique (général et cardiaque), diurétique, pectoral et résolutif.
Indications : fatigue générale, pendant une convalescence, palpitations et faiblesse cardiaque, inflammations des reins et de la vessie, hémorroïdes.
Mode d’emploi (le plus simple) : décoction. une poignée de plante, 2 litres d’eau, faire bouillir jusqu’à réduction de moitié. Une tasse avant les repas :
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Ortie, urtica dioica. Vivace, comestible. La plante magique par excellence.
Parties utilisées : plante entière, feuilles, racines, graines
Propriétés : Elle nettoie, assainit, dissout… tonique, astringent, vaso-constricteur, hémostatique, antianémique, antirachitique, dépuratif, anti-infectieux, antirhumatismal, diurétique (éliminateur de l’acide urique), draineur hépatique, antidiarrhéique…
Indications : hémorragies, hémophilie, anémie, faiblesse générale, tuberculose, dermatose, urticaire, brûlures, ménopause, rhumatisme goutteux et chronique, néphrite, ulcères gastriques et intestinaux (traitement de longue durée), diarrhées, flatulences… et j’en passe.
Mode d’emploi (le plus simple) : infusion (feuilles et racines). 50 gr. pour un litre d’eau. Laisser infuser 20 minutes. Boire autant qu’on en veut.
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Lamier blanc, Lamium album, comestible. Les lamiers sont souvent confondus avec les orties, ils appartiennent à la famille des lamiacées, comme la menthe. Ils ne sont pas urticants. Bien que comestibles, leurs qualités nutritionnelles sont moins importantes que celle de l’ortie.
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Lamier pourpre, Lamium purpureum, comestible :
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Bourrache, borrago officinalis, annuelle. Comestible.
Parties utilisées : feuilles et fleurs, tiges.
Propriétés : dépuratif, diurétique éliminateur des chlorures, sudorifique, adoucissant (fleurs), laxatif.
Indications : colique néphrétique, états fébriles, rhumatismes, rhumes, bronchites, pleuresie, constipation, entérocolique.
Mode d’emploi (le plus simple) : infusion de fleurs : une cuillerée à soupe pour une tasse, infuser 10 mn, 3 tasses par jour entre les repas. Décoction de feuilles en tiges : 40 grammes/litre. Extrait fluide : 4 à 6 grammes/jour.
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Souci des champs, calendula arvensis. Comestible.
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Armoise, artemisia vulgaris. Vivace. Comestible (aromatique).
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Onagre bisannuelle, oenothera biennis. Comestible (fleurs, graines).
Parties utilisées : plante entière.
Propriétés : sédatif pneumogastrique, antispasmodique.
Indications : cystites, états inflamatoires gastro-intestinaux, spasmes gastriques, troubles entéro-rénaux, asthme, coqueluche, fièvre typhoïde.
Mode d’emploi (le plus simple) : Extrait fluide : 5 grammes/jour. Faire sécher la plante et la réduire en poudre. Verser de l’eau bouillante sur cette préparation (comme pour se faire un café). Réduire fortement le liquide obtenu en provoquant son évaporation. Contrairement à l’extrait mou, l’évaporation doit être interrompue avant que le liquide prenne la concistance du miel.
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Houblon, Humulus lupulus. Comestible.
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Gaillet grateron, galium aparine. Annuelle, comestible.
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Menthe sauvage, espèce précise indéterminée (mentha silvestris ?), facile à domestiquer. Comestible.
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Mauve à feuilles rondes, malva pusilla. Annuelle. Comestible.
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Tanaisie, tanecetum vulgare, comestible.
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Carotte sauvage, daucus carota. Bisannuelle, comestible.
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Plantain lancéolé, plantago lanceolata. Vivace, comestible.
Picris fausse épervière, picris hieracioides.
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Géraniums sauvages, mais on hésite entre molle, pusillum et rotondifolium :
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Géranium disséqué, geranium dissectum :
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Géranium colombin, geranium colombinum :
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Géranium herbe à Robert, geranium robertianum :
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Bryone
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Chêne :
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Fumeterre :
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Pastel :
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Aubépine
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Liseron
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Véronique de Perse, veronica persica.
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Vergerette du canada, Erigeron canadensis. Annuelle.
Parties utilisées : plante entière.
Propriétés : diurétique (éliminateur de l’acide urique), astringent.
Indications : rhumatisme, goute, nephrite, albuminurie, cystites, diarrhées, pertes blanches, hémorragies génitales.
Mode d’emploi (le plus simple) : infusion. 1 cuillerées à dessert pour une tasse. Laissé infuser 5 minutes.
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Compagnon blanc, silene latifolia, ou mélandrie blanche.
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Fruits de renouée grimpante, polygonum baldschuanica.
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Mercuriale annuelle, mercurialis annua.
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Laiteron rude, sonchus asper, vivace, comestible.
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Morelle noire, solanum nigrum, partiellement toxique, les fruits bien mûrs sont comestibles.
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Ipomées (volubilis), ipomea grandiflora.
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Bardane, Actium lappa, vivace. Comestible.
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Helminthie (ou Picris) fausse vipérine, picris echioides.
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Mouron rouge, anagallis arvensis, toxique.
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Amaranthe, amaranthus retroflexus. Annuelle, comestible.
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Bouillon-blanc, verbascum thapsus.
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Chélidoine, chelidonium majus. Vivace, toxique.
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Pariétaire, parietaria officinalis. Vivace, comestible.
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Verge d’or du Canada, solidago canadensis.
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Luzerne, medicago sativa.
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Chénopode blanc, chenopodium album. Annuelle, comestible.
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Lierre grimpant, hedera helix.
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Trèfle des prés, trifolium pratense. Vivace.
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Trèfle rampant, trifolium repens. Vivace.
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Vesce cracca, vicia cracca. Vivace.
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Eglantier, rosa canina. Vivace, comestible.
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Euphorbe réveille-matin, euphorbia helioscopia. Annuelle, toxique.
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Orobanche, (prob. orobanche picridis).
Dactyle, dactylis glomerata. Vivace.
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Fromental, arrhenatherum elatius. Vivace.
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Orge des rats :
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Renoncule rampante, ranunculus repens. Toxique.
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Renoncule âcre :
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Ronce à mûres, rubus fruticosus. Vivace, comestible.
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Morelle douce-amère, Solanum dulcamara. Toxique.
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Un chardon ou une cirse, à préciser :
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Une graminée incertaine, probablement holcus lanatus :
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Clématite sauvage, Clematis vitalba :
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Séneçon commun, Senecio vulgaris :
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Grand boucage, Pimpinella major :
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Laitue vireuse, Lactuca Virosa :
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Lampsane, Lapsana communis, comestible :
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Roquette, Eruca Sativa, comestible :
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Pensée sauvage, viola tricolor :
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Myosotis, variété inconnue :
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Seneçon du cap, senecio inaequidens :
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Erable, espèce à préciser
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Melilot blanc, melilotus albus :
Bonjour
je cherche à identifier une plante invasive dans ma pâture que mes chevaux ne mange pas
petite fleur violette et petites feuilles rondes
Bonjour,
sur la photo dont la légende est « Grand boucage, Pimpinella major » (photo nommée en plus berce-spondyle1.jpg !), je vois plutôt un panais, Pastinaca sativa. Qu’en pensez-vous ?
artémise comestible ????
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Sur les rives du Drac (Isère) on trouve des liserons d’eau. Si la « potabilité » de l’eau est sujette à caution, les plantes des berges sont-elles comestibles ?
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Merci pour les photos de plantes
Bravo pour ce merveilleux documentaire!C’est le seul utile de tous ceux que j’ai consultés,j’ai enfin trouvé les noms de la plupard des plantes qui poussaient sur le bas-côté de la route devant chez moi.Je dis « poussaient » car ceux qui « entretiennent » les routes viennent juste de tout racler avec un tracteur!
salut a tous pour moi ce juste une question. Est ce que la feuille d’ipomée margeritte jaune es comestible?
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Ping : Liens Internet « bonnes mauvaises herbes | «La Vie en Oeuvre – Université Buissonnière
Il n’y a pas de « mauvaises herbes » ! il n’y a que de « mauvaises gens ». Celle que tout un chacun nomme mauvaises herbes, ne sont pas mauvaises mais seulement indésirables dans certains cas. Elles ont toutes leur importance et leur utilité. Supprimez toutes ces « mauvaises herbes » et vous atteignez gravement l’écosystème !
Bonjour, pouvez vous me dire le nom de la plante qui est à droite de » Helminthie » ( fausse vipérine) photo 38, merci !
bonjour a tous, je cherche le nom d’une plante sauvage qui pousse en bordure de chemins, certaines personnes apelle ca la cornaille ou corneille mais je ne trouve pas ce nom sur internet. merci a celui ou celle qui pourra m’orienter.
bonjour,j’aimerais savoir si l’herbe le séneçon commun (senecio vulgaris) est il comestble pour les tortues.merci
Je voudrais savoir, si le séneçon du cap a des vertus medicinales et si c’est vrais, qui il est tres toxique et tue le chevaux. Il dis ça aussi de la prêle et je suis sur, que c’est und legende.
Merci pour une reponse
Ulrike Ahme
bonjour a toi
pour ce qui est du seneçon du cap ,c’est effectivement une saloperie pour les chevaux.Je ne peux pas te dire le taux de risque mais ce que je peux te confirmer c’est que dans le centre ou j’étais ,nous avons eu l’empoisonement d’une jument a cause de ça.heureusement elle n’en avait pas ingéré beaucoup. donc » ATTENTION » .de plus cette plante se devellope et recouvre les pars a vitesse grand V.Nous avions opté pour une solution radicale.Défoncage des parc a l’aide d’une canadienne et ensuite raclage sur 20cm de profondeur avec une lame.voila j’espere avoir eclairé ta lanterne.bonne journée.
Merci pour ces photos qui m’ont permis d’identifier quelques herbes de mon jardin …plutot coriaces bien sur !!!
Je n’arrive pas à trouver le nom d’une plante sauvage comestible. On la trouve au bord des bois, dans les talus, le long des chemins. Sa feuille ressemble à du liseron elle pousse très haut en s’enroulant aux branches, on consomme les têtes qui ressemblent à de petites asperges, la cueillette ce fait au printemps début mai, dès que les pousses sortent de terre.
Préparation: cuisson vapeur, bien égoutter, en salade, verser dessus quelques lardons rissolés dans l’huile, coup de vinaigre, oeuf dur coupé, saler poivrer, servir très chaud.
On peut aussi faire une préparation en omelette.
Gout amer très particulier.
Je n’ai trouvé que le liseron ressemblant à cette plante dans vos images.
cette plante est le tamier ou raspounchou dans la région midi pyrénée
je dirais du houblon tige en forme de liane, la tige est rugueuse la feuille est dentelée comme des framboisiers ,on ne mange que les tetes que l’on appelle asperge .
Ping : Mangez vos mauvaises herbes « Le sens de l’humus
La bourrache n’est pas seulement utilisée en infusion et décoction, mais aussi en cuisine, c’est une mauvaise herbe qui pousse très facilement . Les jeunes feuilles sont utilisées dans la soupe, l’omelette, pain courage …..(www.cuisiflor.com/bourrache.htm)C’est délicieux et abondant si vous laissez un plant monter en graines dans votre jardin l’année suivante vous aurez des jeunes plants qui pousseront du printemps à l’automne, dès que le plant devient trop grand pour la cuisine il commence à fleurir des étoiles d’un bleu céleste, chaque année je suis émerveillée par leur beauté .
Bon appétit
merci pour toutes ces photos et renseignrments ,la pensée sauvage , ont peu utiliser la fleur et les feuilles en tisanes et lotion comme dépuratif de la peau et d’autres prpriétés comme le parfum que cela dégage, si tu as un peu de temps écoute une de mes chansons sur mon blog musical et dit moi ce que tu en pense et ressent merci a +
Bonjour à tous.
Juste une petite modification de nom de plante.
A la Photo 10, ce n’est pas Sonchus arvensis mais Sonchus asper.
La 44 c’est peut-être Cirsium arvense.
à bientôt
The Orobanche species displayed above is O. picridis, not O. minor as the label suggests.
Bonjour. Quelques souvenirs familiaux reviennent à ma mémoire à l’observation de votre inventaire botanique.
17. Mouron rouge, anagallis arvensis. Cette plante est un anti-infectieux assez puisant. Ma famille paternelle basque en faisait consommation dans les cas graves.
22. Pariétaire, parietaria officinalis. J’ai bu quelques tisanes (pas fabuleuxau goût) de cette plante pour sa valeur dépurative.
25. Tanaisie, tanecetum vulgare. Une tisane d’odeur camphrée qui est un fabuleux tonique à utiliser avec précaution.
bonjour, pour le mourron rouge on peut le consommer en tizane? réponse interressante car apparrement bon en application cutané pour soucis de peau dont jais, et jme suis tjr posé la question que si jle prenais en tizane serrai plus efficace? dois certainement se prendre en dosage réduit?
La 1, stellaria media, se consomme en salade à n’importe quel moment.
La 11, les fruits de la morelle noire, solanum nigrum, sont toxiques lorsqu’ils sont verts et comestibles lorsqu’ils sont mûrs (noirs).
Merveilleux, j’adoooore la botanique ! Je m’occupe du jardin en ce moment et j’aime bien ça.
Manque plus qu’un bon photographe…mdr
le 2 c’est de la douce amère solanum dulcamara (toxique)
Bravo pour ce blog de grand interet
« La “3″ n’est pas de l’onagre, l’onagre est en “8″ et bien identifiée…
La 3 est identifiée « vergerette du Canada » depuis longtemps. Tu es sûr d’avoir vu Onagre ailleurs qu’en 8 ?
La « 3 » n’est pas de l’onagre, l’onagre est en « 8 » et bien identifiée…
Ben évidemement, qu’on l’a mangée, la carotte sauvage. On va se gener, tiens! Ca donne comme une carotte avec un goût beaucoup plus subtil, plus coriace, avec plein de fibres. Et on en mange plein, en plus, c’est pour ça qu’on a l’oeil vif et le poil luisant.
Avez-vous goûté la carotte sauvage ? Ça donne quoi ?
Oui, la 3 serait effectivement de l’onagre.
Photo 3 = n’est-ce pas plutôt une rosette d’onagre ?
Salut à tous,
du coté de la cabane brulée d’yves, y’a aussi du millepertuis
La première photo : tu ne connaissais pas le mourron des oiseux, alors que je me tue à dire qu’il faut en avoir, parce que c’est comestible, ça protège le sol, ça indique une terre équilibrée en C/N?
pour la troisième je dirai que ça ressemble un peu à du rumex petite oseille.